CH AEV, Pierre de Rivaz Rivaz (de) Pierre, 1264-20. sc. (Fonds)

Contexte de plan d'archivage

Archives Valais / Archiv Wallis (Institution)
- Archives de l'Etat du Valais (AEV) / Staatsarchiv Wallis (StAW) (Archives)
  - Archives privées / Privatarchive (Archives)
    - Familles, Personnes / Familien, Personen (Archives)

Niveau:

Fonds

Zone d'identification

Cote:

CH AEV, Pierre de Rivaz

Titre:

Rivaz (de) Pierre

Type d'archives / Archivtyp:

Famille

Période de création:

1264 - 20ème s.

Indications sur l'étendue
Nombre d'unités matérielles / Anzahl Einheiten:	3 boîtes Valère
Mètres linéaires:	0,45

Zone du contexte

Producteur / Aktenbildner:

Famille de Rivaz; Charles Emmanuel de Rivaz; Charles de Rivaz

Historique administratif:

De Rivaz, famille.

Famille patricienne valaisanne, probablement originaire d'Evian où les Derivaz (graphie primitive) étaient bourgeois au XIIe siècle, ou de Saint-Maurice. Le premier Derivaz mentionné dans les registres de Saint-Gingolph est Pierre, en 1337. Neuf générations dont l'intérêt historique est plutôt local se succédèrent jusqu'au XVIIe siècle. Les Rivaz commencèrent alors leur ascension sociale avec Etienne (1675-1753), notaire, qui conclut en 1702 un mariage avantageux avec Anne-Marie Cayen, s¿ur d'un avocat au Sénat de Savoie. De leurs deux fils, Pierre fut l'ancêtre de la branche aînée, Charles Joseph de la branche cadette. Etienne obtint de la République des VII dizains, pour lui et ses descendants, des lettres de "franc patriote" (citoyenneté valaisanne) pour le récompenser des liens profitables qu'il entretenait avec les sujets savoyards du roi de Sardaigne. La famille acquit la seigneurie du Miroir, près d'Amphion, au début du XVIIIe siècle. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les descendants d'Etienne scindèrent leur nom pour se distinguer des autres Derivaz, dont le patronyme existe encore dans le Bas-Valais au début du XXIe siècle. Les deux branches des Rivaz se distinguèrent avec Charles Emmanuel, Anne Joseph, Pierre Emmanuel Jacques ou Isaac. En 1823, le roi de Sardaigne éleva Charles Emmanuel au rang de comte à titre héréditaire. Les Rivaz influencèrent la politique locale et cantonale, notamment Charles Emmanuel lors de la période allant de 1790 à 1815 qui coïncide avec l'entrée du Valais dans la Confédération. Des quatre fils de Pierre, aucun n'eut de descendant et la branche aînée s'éteignit en 1836 avec Anne Joseph. Les Rivaz actuels de la ligne patricienne descendent de Charles Joseph.

Source: Dictionnaire historique de la Suisse; auteur de la notice: David Rey (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F23597.php, 09.05.2011).

De Rivaz, Charles Emmanuel.

Dates d'existence: 1753-1830.

Né le 20.10.1753 à Saint-Gingolph, fils de Charles Joseph de Rivaz, avocat juré au Sénat de Savoie, châtelain de Saint-Gingolph, et de Marie-Julienne de Nucé. Catholique. Il épouse en 1776 Marie-Catherine de Nucé, sa cousine, fille d'Eugène-Hyacinthe, fermier des postes à Saint-Maurice. Collège royal de Thonon, études de droit, de lettres latines et de sciences naturelles à Turin, doctorat en droit. Avocat juré au Sénat de Savoie. En 1790, Charles Emmanuel de Rivaz tenta en vain une médiation entre les sujets révoltés de Monthey et les dizains du Haut-Valais; il se réfugia quelques mois en Savoie. Châtelain de Saint-Gingolph dès 1791. Préfet national dès 1798, il fut destitué en 1802, lors de l'occupation du Valais par le général Turreau de Garambouville. Député à la Diète fédérale en 1801, 1805 et 1814. Conseiller d'Etat (1802-1805). Président du tribunal suprême en 1806. Membre de la députation valaisanne appelée en 1810 à Paris par Napoléon pour discuter de l'incorporation du Valais à la France, il représenta sous le régime français le département du Simplon au Corps législatif (1812-1813). Il refusa, en 1814, la charge de vice-bailli. En décembre 1814, les députés du Bas-Valais proclamèrent leur séparation d'avec le Haut-Valais et nommèrent un gouvernement qui prit le nom de Commission. Opposé à cette partition, Charles Emmanuel de Rivaz ne voulut pas y siéger et entraîna avec lui presque toutes les communes du dizain de Saint-Maurice. L'intervention de la Diète fédérale n'ayant pas réglé la situation, le Bas-Valais persévéra dans sa politique d'indépendance (février 1815) et Charles Emmanuel de Rivaz

accepta alors d'entrer dans la Commission. L'unité cantonale rétablie en mai 1815, la Diète l'élit vice-bailli. Il fut ensuite grand bailli (1817-1819 et 1825-1827), le premier francophone à occuper cette charge. Député à la Diète fédérale (1821-1822). Conseiller d'Etat (1823-1825 et 1829-1830). Député auprès du roi de Sardaigne en 1824.
Chevalier de l'ordre de Charles III d'Espagne en 1805, de la Légion d'honneur (1811), de l'ordre de la Réunion (1812), de l'Empire français en 1813. Le roi de Sardaigne lui accorda en 1823 le titre et la dignité de comte à titre héréditaire.
Fin lettré et historien, Charles Emmanuel de Rivaz laissa de nombreux manuscrits et sa bibliothèque a été déposée par ses descendants aux Archives de l'Etat du Valais.
Major (1778-1784), puis capitaine-général du gouvernement de Monthey (1792), colonel de milice en 1804.
Charles Emmanuel de Rivaz décède le 19.08.1830 à Sion.

Source: Dictionnaire historique de la Suisse; auteur de la notice: David Rey (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F5565.php, 09.05.2011).

De Rivaz, Charles.

Dates d'existence: 1822-1883.

Né le 25.09.1822 à Sion, fils de Charles Louis de Rivaz. Catholique. Il épouse Marie de Sepibus, fille de Kaspar Joseph Léopold, officier au service de France et de Naples. Ecole de droit à Sion. Notaire dès 1844. Secrétaire au Département de l'intérieur du Valais. Juge suppléant au tribunal de district de Sion et au tribunal d'appel (1853-1857). Conseiller national conservateur (1863-1866). Sous-préfet du district de Sion (1865-1871). Conseiller d'Etat (Militaire 1871-1876, Justice et Police 1873-1876, Intérieur 1876-1881), Charles de Rivaz joua un rôle de pacificateur lors de la crise de 1871 qui suivit la faillite de la Banque cantonale du Valais. Major.
Charles de Rivaz décède le 30.10.1883 à Sion.

Source: Dictionnaire historique de la Suisse; auteur de la notice: David Rey (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F4129.php, 09.05.2011).