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CH AEV, de Torrenté-Barman Torrenté (de)-Barman, 1404-1919 (Fonds)
Contexte de plan d'archivage |
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Niveau: | Fonds |
Zone d'identification |
Cote: | CH AEV, de Torrenté-Barman |
Titre: | Torrenté (de)-Barman |
Type d'archives / Archivtyp: | Famille |
Période de création: | 1404 - 1919 |
Indications sur l'étendue |
Nombre d'unités matérielles / Anzahl Einheiten: | 2 boîtes Valère |
Mètres linéaires: | 0,30 |
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Zone du contexte |
Producteur / Aktenbildner: | Famille de Torrenté; Famille Barman; Maurice Barman; Louis Barman; Joseph Barman |
Historique administratif: | De Torrenté, famille.
Famille patricienne valaisanne originaire du val d'Anniviers. La famille de Torrenté, qui domina la bourgeoisie de Sion sous l'Ancien Régime, présente les caractéristiques de l'ensemble des familles patriciennes valaisannes: une formation juridique et l'utilisation du notariat comme tremplin social, une richesse terrienne bien gérée et la pratique de l'endogamie au sein du patriciat local. Elle s'en distingue cependant par ses racines. Elle n'est pas originaire du Haut-Valais germanophone, mais du val d'Anniviers. La seconde originalité des Torrenté, ce sont les vicissitudes des débuts de son ascension sociale. Alors que Pierre (II) de Torrenté était parvenu à être l'un des hommes les plus importants du val d'Anniviers dès le milieu du XVe siècle, par vengeance du clan Supersaxo, il fut accusé de sorcellerie et brûlé vif avec son fils Nycollin. Avec persévérance et habileté, son petit-fils, Pierre (IV), sut empêcher la famille de tomber dans l¿anonymat. Durant tout l'Ancien Régime, aucun membre de la famille de Torrenté ne parvint aux deux charges les plus prestigieuses du pays, celle de prince-évêque et celle de bailli. Comme les Kuntschen, ils ne furent que gouverneurs et vice-baillis. Ils prirent cependant une belle revanche en gouvernant le Valais au XIXe siècle. Après le radical Alexandre de Torrenté, conseiller d'Etat de 1848 à 1853, Henri (I) de Torrenté dirigea le Valais, en tant que conseiller d'Etat, pendant un quart de siècle, de 1881 à 1905. En outre, la famille compte l'un des plus brillants ambassadeurs de la Suisse contemporaine, Henri (II) de Torrenté (1893-1962), en poste en Chine, à Londres et à Washington, ainsi que l'un des piliers du mouvement chrétien-social, Maurice de Torrenté (1889-1975).
Source: Janine Fayard Duchêne, "Du val d'Anniviers à Sion. La famille de Torrenté des origines à nos jours", dans Vallesia 61 (2006), p. 1-299.
Barman, famille.
Famille attestée à Vérossaz dès 1286, puis répandue dans la région (Massongex, Monthey). Plusieurs branches sont bourgeoises de Saint-Maurice. L'une depuis 1657, avec Jean (deux de ses fils épousèrent les s¿urs Marie et Cécile de Bex), une autre depuis 1842. François, capitaine en Piémont ( av. 1691), est le premier de la branche patricienne, éteinte en 1950; elle a joué pendant cinq générations un rôle considérable, soit à Saint-Maurice, soit dans les services étrangers de Piémont, de France et du Saint-Siège, soit dans la politique valaisanne et suisse de la première moitié du XIXe s. Elle s'allia entre autres aux d'Odet, aux de Quartéry, aux Cheseaux.
Source: Dictionnaire historique de la Suisse; auteur de la notice: Pierre Reichenbach (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F25105.php, 09.05.2011).
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| Barman, Maurice.
Dates d'existence: 1808-1878.
Né le 07.08.1808 à Saint-Maurice, fils de Joseph-Antoine Barman, notaire, juge à la cour suprême, et de Marie-Angélique Cheseaux. Catholique. Il épouse Eugénie Morand, fille de Jean-Philippe Morand. Avec ses deux frères, Joseph-Hyacinthe et Louis, Maurice Barman incarne l'idéologie radicale fondée sur l'égalité du Bas-Valais avec le Haut et la représentation proportionnelle. Collège de Saint-Maurice, école de droit de Sion. Agriculteur à Saillon, commune dont il sera président de 1835 à 1877. Député à la Diète valaisanne (1831-1839), il commande en 1840 les troupes bas-valaisannes (il sera colonel fédéral en 1851) lors du combat victorieux contre le gouvernement sécessionniste du Haut. Président du Conseil d'Etat (1840-1841), il recherche un compromis entre l'opposition systématique du Haut-Valais et la bouillante Jeune Suisse. Désavoué par le Grand Conseil dans la question des couvents d'Argovie et des immunités ecclésiastiques, il démissionne en 1843 et prend la présidence du Comité de Martigny chargé d'instaurer les principes démocratiques en Valais. A la tête du groupe modéré des libéraux, il se joint aux Jeunes Suisses. Défait par la Vieille Suisse au défilé du Trient en 1844, il doit s'exiler à Bex jusqu'à son retour triomphal à la tête du gouvernement provisoire après la chute du Sonderbund. S'affirmant comme administrateur et chef de parti, il cumule les fonctions de conseiller d'Etat (Travaux publics 1848-1850, 1852-1857), conseiller national (1848-1857) et préfet du district de Martigny (1850-1853). Principal artisan de la législation de 1848, Maurice Barman développe particulièrement l'agriculture et l'instruction. Il publie dans Le livre du village (1842-1843 et 1856) une étude sur l'agriculture en Valais. Il est l'initiateur de grands projets réalisés par ses successeurs: Banque cantonale, endiguement du Rhône, amélioration des voies de communication (Grand-Saint-Bernard, Furka, tunnel ferroviaire du Simplon). Le retour au pouvoir des conservateurs en 1857 signifiera l'échec d'un homme modéré et réaliste, représentatif de la bourgeoisie radicale préindustrielle. Maurice Barman est mort le 04.08.1878 à Saillon.
Source: Dictionnaire historique de la Suisse; auteur de la notice: Benjamin Roduit (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F4096.php, 09.05.2011).
Barman, Louis.
Dates d'existence: 1805-1890.
Né le 14.04.1805 à Saint-Maurice, fils de Joseph-Antoine Barman, notaire, juge à la cour suprême, et de Marie-Angélique Cheseaux. Frère de Joseph-Hyacinthe et de Maurice. Catholique. Célibataire. Service de France sous Charles X de 1825 à 1830, lieutenant. Service pontifical sous Grégoire XVI et Pie IX (1832-1849), lieutenant-colonel. De retour au pays, conseiller bourgeoisial, conseiller municipal (1853-1890) et président de Saint-Maurice (1853-1855, 1861, 1865-1872). Colonel à l'état-major général suisse en 1852. Louis Barman commanda un des bataillons levés pour réprimer l'insurrection royaliste neuchâteloise de 1856, ainsi que les troupes dépêchées à Genève en 1864. Libéral; conseiller national (1860-1878), député au Grand Conseil valaisan (1865-1890). Il refusa son élection au Conseil d'Etat en 1871. Louis Barman décède le 03.11.1890 à Saint-Maurice.
Source: Dictionnaire historique de la Suisse; auteur de la notice: Frédéric Giroud (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F4095.php, 09.05.2011).
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| Barman, Joseph-Hyacinthe.
Dates d'existence: 1800-1885.
Né le 24.11.1800 à Saillon, fils de Joseph-Antoine Barman, notaire, juge à la cour suprême, et de Marie-Angélique Cheseaux. Frère de Louis et Maurice. Catholique. Il épouse Célestine de Quartéry. Collège des jésuites à Brigue; docteur en droit de Turin. Avocat et notaire à Saint-Maurice. Député à la Diète cantonale (1831-1839, 1847-1848) et à la Diète fédérale (1837-1841). Président de l'Assemblée constituante valaisanne en 1839. Président du premier Grand Conseil élu à la proportionnelle en 1840-1841. Libéral, condamné à l'exil après le combat du Trient en 1844. A Paris dès 1845. Chargé d'affaires auprès de la République française en 1848. Ministre plénipotentiaire, Joseph Barman se heurta à Johann Konrad Kern lors de l'affaire de Neuchâtel en 1856; le Conseil fédéral le rappela en 1857 et le remplaça par Kern. Colonel fédéral en 1852. Officier de la Légion d'honneur en 1860. Joseph Barman rentra définitivement en Valais à la veille du siège de Paris en 1870. Il meurt le 05.03.1885 à Saint-Maurice.
Source: Dictionnaire historique de la Suisse; auteur de la notice: Frédéric Giroud (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F5572.php, 09.05.2011). |
Historique archivistique: | Le lien entre les familles de Torrenté et Barman (et donc entre leurs fonds d'archives) se fait par Léonice Barman (1835-1906), fille de Maurice Barman et d'Eugénie Morand, qui épouse en 1858 à Martigny Philippe de Torrenté (Pierre Louis François Philippe Marie de Torrenté). Pierre de Torrenté, déposant du fonds de Torrenté-Barman en 1959, est le petit-fils de Philippe de Torrenté et de Léonice Barman. |
Modalité d'entrée / Eingangsmodalitäten |
Numéro d'entrée / Eingangsnummer: | 1959/35; 1970/27; 1995/76; 2008/35 |
Date d'entrée: | 14/12/1959 |
| 15/11/1995 |
Type d'entrée: | Dépôt |
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Zone du contenu et de la structure |
Contenu: | Fonds principal ATB 1-28: Parchemins ATB 29-130: Papiers ATB 131-132: Registres ATB 133-142: Journaux
Supplément Pg 1: Parchemin P 1-8: Papiers R 1: Registre |
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Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
Emplacement / Standort: | 3 C 3/1 |
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Utilisation |
Fin du délai de protection: | 31/12/1919 |
Autorisation nécessaire: | Aucune |
Consultabilité physique: | Sans restriction |
Accessibilité: | Publique |
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URL vers cette unité de description |
URL: | https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=1391 |
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