Niveau: | Fonds |
Zone d'identification |
Cote: | CH AEV, Mines de Dorénaz |
Titre: | Mines de Dorénaz |
Type d'archives / Archivtyp: | Entreprise-Commerce |
Période de création: | 1940 - 1952 |
Indications sur l'étendue |
Nombre d'unités matérielles / Anzahl Einheiten: | 5 boîtes toilées (Entrées 1972/52, 1984/13 et 1987/7) 2 registres (Supplément sans numéro d'entrée) |
Mètres linéaires: | 1,51 |
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Zone du contexte |
Producteur / Aktenbildner: | Mines de Dorénaz |
Historique administratif: | Mines de Dorénaz.
Dates d'existence: [1874]-1953.
Autres noms: Dorénaz SA; Mines d'anthracite de Dorénaz.
Les mines d'anthracite (charbon) de Dorénaz ont été exploitées durant une centaine d'années. Le gisement principal d'anthracite se trouve au Plan de La Méreune, au-dessus de La Giète (commune de Dorénaz), où trois bâtiments sont encore visibles de nos jours. Les premières extractions ont lieu dans les années 1855-1859, mais la véritable exploitation commence dès 1874 grâce au président de la commune de Dorénaz, Pierre-Maurice Paccolat. La concession du charbon de La Méreune passe en novembre 1913 aux mains du chimiste saint-gallois J. Billwiller, de Goldau, mais celui-ci n'exploite finalement pas le filon. C'est la société "Dorénaz SA, Charbonnages du Valais à Vernayaz" qui reprend le flambeau en 1917 par la remise en état des deux anciennes galeries à La Méreune. Un véritable village industriel se construit alors au Plan de La Méreune; il accueillera jusqu'à 750 ouvriers, avec trois grands bâtiments et vingt petites baraques. Le charbon est conduit à la briqueterie de Vernayaz grâce à un téléphérique qui relie La Méreune à la gare de Vernayaz, avec une station intermédiaire à Alesse. Passée la production de charbon liée à l'économie de guerre (1917 jusqu'en 1921), la société Dorénaz SA est liquidée par voie de faillite entre 1922 et 1924. La faillite englobe les mines et la briqueterie, avec un découvert de plusieurs millions de francs. C'est alors la Société de Banque suisse qui reprend les mines et bâtiments de la Méreune. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la société anonyme "Mines d'anthracite de Dorénaz", sous la direction de l'industriel sédunois Oscar Machoud, relance l'exploitation de l'anthracite. O. Machoud rachète les immeubles en 1941 (logements, cuisine, bains, bureaux, magasin, infirmerie, salle des machines), puis, la même année, la société entre dans le giron de l'industriel montheysan Joseph Dionisotti, détenteur des concessions de Chandoline, Nendaz, Salins, Aproz, Collonges, Veysonnaz, Maragnénaz et Sion. L'administration est concentrée à Monthey où J. Dionisotti dirige aussi une fabrique de chaux vive et sa carrière de "grès dur" de Choëx. Il exploite la mine de Dorénaz jusqu'en 1953, année où celle-ci est délaissée et à partir de laquelle les installations sont laissées à l'abandon. Malgré plusieurs projets de relance de l'exploitation, aucune activité ne reprendra dans les mines de Dorénaz.
Source: Pascal Tissières, "L'activité minière sur le territoire de la Commune de Dorénaz", dans Annales valaisannes, 2003, p. 169-195.
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Historique archivistique: | Partie des archives administratives de la mine de Dorénaz sauvés et déposés par Werner Bellwald, Lötschen/Bâle. Il semble qu'une grande partie de ces archives n'aient pas été conservées. |
Modalité d'entrée / Eingangsmodalitäten |
Numéro d'entrée / Eingangsnummer: | 1972/52; 1984/13 (don); 1987/7 (don) |
Date d'entrée: | 10/02/1984 |
| 13/01/1987 |
Type d'entrée: | Dépôt |
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Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
Emplacement / Standort: | 3 B 68/1: Entrées 1972/52, 1984/13 et 1987/7 3 C 33/1: Supplément sans numéro d'entrée |
Aides à la recherche: | Inventaire de 2 pages. |
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Utilisation |
Fin du délai de protection: | 31/12/1952 |
Autorisation nécessaire: | Aucune |
Consultabilité physique: | Sans restriction |
Accessibilité: | Publique |
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URL vers cette unité de description |
URL: | https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=1428 |
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