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CH AEV, Henri Thurre, 6/1 Société des Carrières de marbre de Saillon. 1) Série de documents authentiques achetés. Jules Parisod-Dunand, Maurice Claivaz, Maurice Chappelet, Gustave Vaney. Liste des documents authentiques concernant la carrière de marbre de Saillon. 2) Relation avec la banque von Sp
Contexte de plan d'archivage |
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Niveau: | Dossier |
Zone d'identification |
Cote: | CH AEV, Henri Thurre, 6/1 |
Titre: | Société des Carrières de marbre de Saillon. 1) Série de documents authentiques achetés. Jules Parisod-Dunand, Maurice Claivaz, Maurice Chappelet, Gustave Vaney. Liste des documents authentiques concernant la carrière de marbre de Saillon. 2) Relation avec la banque von Speyr et Cie et les capitaux de la région de Bâle. Analyse. |
Dates |
Période de création: | 1875 - 1877 |
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Support |
Nombre d'unités matérielles / Anzahl Einheiten: | 41+5+9 pièces |
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Zone du contenu et de la structure |
Contenu: | 1) 1875, le 19 janvier. Bouvier écrit depuis Lyon à Vaney. Il est en contact avec deux banquiers, mais a perdu la trace du "commandant". 2) 1875, le 11 février. Télégramme no. 5 (?) de Bienenstock à Vaney et venant de Berne. Demande échantillons de marbres pour partir à Genève et Londres. 3) 1875, le 15 février. Sur papier officiel de l'Hôtel Vaney, convention entre Bienenstock et Vaney pour se partager les bénéfices résultant des opérations de la vente des carrières. Le nom du propriétaire Galliera est biffé et remplacé par celui de Parisod. 4) 1875,, le 29 février. Télégramme No. 243 de Bienenstock à Vaney disant que les affaires gouvernementales valaisannes empêchent la réalisation des ventes. 5) 1875 le 1er mars. Billet No. 56/887 de la banque Joseph Fama qui établi un billet par lequel Jules Parisod-Dunand, qui habite la maison Goye à Saxon, s'engage à payer à Vaney le montant de 500 francs. Caution: Baup-Buvelot et fils à Nyon. Notaire Gustave de Werra, St-Maurice. 6) 1875, le 10 mars. Télégramme No. 89 de Bienenstock à Vaney venant de Lausanne. Lui annonce du retard en raison d'un déraillement de train. 7) 1875, le 9 mai. Lettre venant de Berne et probablement adressée à Gustave Vaney par un personnage inconnu (?) qui a été contacté, comme beaucoup d'autres, et qui précise qu'il est impossible de monter une affaire de cette ampleur. P. (Parisod ?) est invité à trouver d'autres commanditaires. 8) 1875, le 15 mai. M. Frédéric de Watteville répond à Gustave Vaney pour la recherche des capitaux. Il n'a pas pu faire avancer ni l'emprunt ni la société anonyme. Il faut apporter la preuve que le marbre s'est vendu avantageusement deux années auparavant. Berne est loin de s'occuper du Valais et de ses industries. 9) 1875, le 22 mai. Télégramme No. 328 de Bienenstock à Vaney venant de Martigny. Annonce que Londres n'a pas encore répondu et suppose que les intéressés arriveront lundi par l'omnibus. Il estime la situation très avancée et que mardi tout sera fini. 10) 1875, le 3 juillet. Jules Parisod-Dunand établit un inventaire des blocs descendus à "Closettaz" pour être mis en gage pour la caution de Vaney et déposé à la marbrerie Scala à Bex. Le cipolin est mentionné. 11)1875, le 3 juillet. Liste des blocs sur deux pages. Cubages totaux et signature de Jules Parisod-Dunand. 12) 1875, le 3 juillet. Banque Fama. Billet à ordre de 1000 francs de Parisod-Dunand qui s'engage à payer à Vaney ce montant pour la fin octobre. Au dos figurent 5 endossements différents. 13) 1875, le 6 juillet. Bienenstock écrit à Vaney qu'il est en contact avec une compagnie anglaise. Il pense que l'affaire est faite mais qu'elle va envoyer une commission composée d'un directeur et d'un ingénieur des mines pour vérifier la carrière. Demande à Vaney de s'assurer de la commission obtenue auprès de Parisod-Dunand et de la possibilité qu'il traite directement. Demande également des renseignements sur le coût du m3 pour le transport à Bâle par train et ensuite par bateau à Rotterdam. 14) 1875, le 14 juillet. Parisod-Dunand écrit à Vaney . Problèmes financiers avec Charles-Marie Bonvin. Endossements de billets. 15) 1875, le 14 juillet. Lettre de Bonvin à Vaney. Effet sur Messieurs Parisod et (?) à Saillon. Au dos : 1875, le 13 juillet, début d'une lettre destinée à M Emile Baur, à Sierre. 16) 1875, août. Probablement lettre de M. Vaney à Saxon à Parisod-Dunand à Paris. Proposition acceptable du colonel. Création d'un siège avec bureau à Paris. Commentaires sur la composition du capital. Ajustement des faveurs. Libération des promesses d'actions. |
| 17) 1875, le 3 septembre. La maison Chavannes et Cie à Genève demande à G. Vaney des renseignements concernant les actions de la carrière. Espère recevoir une commission sur les affaires conclues. 18) 1875, septembre. Chemin de fer de la ligne d'Italie, Service d'exploitation. Reçu pour le paiement du quintal transporté. 19) 1875, septembre. Prix du transport du marbre brut de Saxon à Bâle est de 60 francs le mètre cube par wagon de 100 quintaux. 20) 1875, le 12 octobre. Etablissement du formulaire de souscription des actions pour la Société Anonyme des Carrières de Marbre de Saillon. Notaire: Me Couchepin. 21) 1875, octobre. Note de Parisod-Dunand à Vaney concernant les commissions pour les souscriptions. 22) 1875, le 20 novembre. Bon No. 3645, Vaney, paie 1000 francs à Me Gustave de Werra à St-Maurice. Endossé par Bouchet et Baptiste Gay. 23) 1876, le 9 janvier. Jules Parisod-Dunand remet un reçu à Gustave Vaney pour acquittement du 1/3 du droit de timbre des statuts de la société (166.65). 24) 1876, le 5 février. Sans nouvelles du Comte d'Oncieux de Chappardon. Attente d'un capitaliste sérieux. 25) 1876, le 11 février. Bon pour aval G. Vaney. Versement de 1000 francs de Parisod-Dunand à l'ordre de M. Gay fils, avocat. Au dos : Restitution à M. Bouchet et acquittement par Baptiste Gay fils, avocat. 26) 1876, le 21 février. Dans une lettre adressée de Lyon à Vaney, Bouvier est toujours à la recherche du "capitaine" qui ne donne plus signe de vie ainsi que d'un nommé "Basso". Les deux semblent lui avoir fait des promesses. 27) 1876, le 19 avril. Lettre de M. Malan, ingénieur, qui écrit de Lausanne. Il déclare ne plus s'occuper d'affaires bancaires et ne pas pouvoir accueillir cette proposition. A Lausanne les papiers de provenance valaisanne ne sont pas acceptés. Propose d'aller sur Genève mais la nouvelle loi bancaire ne facilite pas les choses. 28) 1876, le 15 mai. Protêt de l'effet souscrit par Jules Parisod-Dunand à l'ordre de M. G. Vaney. Notification effectuée par le notaire Chaperon pour Blanchod et Post. 29) 1876, le 15 mai. Quittance bleue de Baup et Buvelot, Nyon (Suisse) pour 508.75 francs et attachée à la pièce précédente. 30) 1876, le 2 juin. Mme "Louisa" Parisod-Dunand écrit à Gay fils, avocat à St-Maurice, pour lui demander d'attendre le retour de son mari depuis Paris avant d'engager d'autres frais. Elle utilise un papier à lettre avec l'en-tête concessionnaire et assureur, cherche une aide financière du côté de Lausanne. 31) 1876, le 2 juin. Lettre de Molon, ingénieur, à Gustave Vaney. Réclame les acomptes promis par Parisod-Dunand. Trois billets de mille francs chacun sont revenus "protestés". Pour sauvegarder ses droits il s'est adressé au Procureur Miauton à Lausanne. Il regrette de devoir en arriver là. 32) 1876, le 2 juin (probablement). Lettre non datée de Madame Parisod-Dunand. à G. Vaney pour l'informer qu'elle oublié de transmettre à son mari sa commission. 33) 1876, le 13 juin. M. des Jardins écrit à G. Vaney depuis la Rue de la Pompe à Paris. Il va revenir à Saxon et il s'intéresse où en est l'affaire des marbres de Saillon de Parisod-Dunand. Il précise que si la souscription n'a pas réussi, il souhaite recevoir les statuts de la société et des renseignements exacts car il est plus que probable que "son capitaliste" prenne la plus grande partie des actions. Il s'intéresse au montant de la commission à toucher et précise qu'il s'est remis à penser à cette affaire par pur hasard, en voyant l'approbation donnée par un statuaire au marbre blanc ! |
| 34) 1876, le 11 octobre. Banque des Bains et Casino de Saxon. Versement de 925 francs à Pierre-Joseph Théodule pour les carrières de Saillon. Il s'agit probablement du rachat de sa concession de mine sur le Creux de la Sarvaz. Deux endossements au dos. 35) 1876, novembre (non daté). Billet du notaire Edouard Cropt qui demande pour la France des renseignements sur les carrières de marbres de Saillon, si c'est vrai que l'on trouve du cipolin et si c'est possible de fournir beaucoup de marbre ainsi que le plus de détails possible. Il attend des renseignements pour le même soir. 36) 1876, le 20 novembre. Télégramme No. 270 de Parisod-Dunand à G. Vaney venant de Vevey. Ecrit pas très clair. Il semble avoir des sérieuses difficultés à trouver de l'argent. 37) 1877, le 19 février. Lettre de Parisod-Dunand à Vaney depuis Paris. Elle parle d'une lettre adressée par M. Lugnier à l'adresse de Caron, secrétaire du Duc de Galliera. Parisod-Dunand exprime qu'il est en démarches actives pour réaliser les fonds pour payer le terme du bail des carrières. Cette échéance était pour lui une question de vie ou de mort. Cette échéance levée, il doit encore régler avec M. Trabant une question vitale concernant le contrat avec le "Colonel". Il espère mettre tous "ces aventuriers sous le coup d'un scandale". Le parquet de Nice en a été nanti. Parisod-Dunand a visiblement beaucoup de difficultés à régler ces affaires. Il utilise son vieil ami Frédéric Burckardt qui connaît le Comte de Ferrari pour trouver les capitaux nécessaires à faire marcher l'entreprise. Il ne pense avoir que l'embarras du choix sur 4/5 solutions. Il renonce aux contacts avec M. Basso car il estime que ce dernier ne peut pas lui être utile. Il écrit à Vaney qu'il "a beaucoup de précaution contre tous ceux qui ont fréquenté les villes d'eau" et précise qu'après "les tristes expériences vécues récemment, il vaudrait mieux chercher un appui plus sûr". Il estime que c'est par miracle qu'il a réussi à satisfaire aux exigences financières d'autant plus que la maladie de Chappelet l'a empêché de recevoir les deux colonnes qui sont encore à Vevey. Parisod-Dunand conclut en écrivant que c'est "encore un mauvais moment à passer" mais qu'il ne tardera pas à pouvoir annoncer du positif. 38) 1877, le 21 février. Jules Parisod-Dunand "vide son sac" en écrivant à Gustave Vaney. Dans son écrit, apparaissent un M. "Dode" et "Louis" et il envoie 20 francs à sa femme. Il a des difficultés avec Chappelet concernant les colonnes de Vevey et mentionne : "Je m'étais bercé de l'illusion que dans ce pays qui est mis à l'index de la Confédération, et qu'à l'occasion, cependant, je me plaisais à défendre, il y avait encore quelques hommes sérieux et véritablement animés des idées de progrès dont la mise en pratique est pour le Valais une question de vie ou de mort. En tête de ces hommes, j'avais, dans mon imagination, placé M. Claivaz, d'abord, Me Chappelet ensuite, mais, aujourd'hui, j'en suis réduit à cette triste constatation, c'est que là le proverbe ment qui dit que toute règle a une exception ! [...] J'ai enfin pu rencontrer M. Caron, l'ancien secrétaire de feu M. le Duc de Galliera." Parisod-Dunand prend conscience qu'il n'a aucune espèce d'appui à attendre de la part des hommes politiques et refuse Lugnier comme intermédiaire et qui exige une commission de 80'000 francs. 39/1) 1877 (non daté). Un billet écrit par un auteur inconnu signale le Colonel Nicolas de Baranowitsch de St-Pétersbourg comme financier de Parisod-Dunand et que celui-ci souhaite "porter le capital social de la société de 250'000 à |
| 325'000 en 650 actions au porteur de 500.- entièrement libérées et 400 actions non libérées. Il sera versé 300.- pour chaque action non libérée". 39/2) 1877 (non daté). Sur un billet de "vieilles créances avec dossiers" de l'Hôtel Vaney figurent le nom de plusieurs personnages et une liste d'actions figurant au dossier et dont il est impossible de savoir si elles sont en relation avec la carrière de marbre de Saillon ou l'Hôtel Vaney. 40) 1877, le 13 mars. Parisod-Dunand signale que Fourvière lui fait défiance car le travail est retardé. Il précise que les colonnes de Vevey pour Fourvières viennent d'arriver à Lyon mais qu'il n'a pas le premier sou pour les retirer en payant plus de 600 francs. Il reproche à Chappelet de n'avoir pas tenu sa promesse. Plus loin, il mentionne que M. Trabant (?) fait ce qu'il peut à Monaco mais que le "Colonel" s'est éclipsé et caché sur les conseils de "l'infernale Mme de Kondereff". Parisod-Dunand est manifestement en sursis financier et il veut amener cette affaire sur un plan financier sérieux mais il ne sait pas quand. 41) 1877, le 13 avril. Lettre de M. Lugnier à M. Dubucq, gérant de l'hôtel Vaney, à Saxon, dans laquelle il mentionne qu'il a appris avec beaucoup de peine la mort de cet excellent M. Vaney et la ruine de l'entreprise qu'il avait créé à Saxon. Il précise dans cet écrit que s'il figure comme débiteur dans le livres de l'hôtel, il ne reconnaît point cette dette car son long séjour de 3 semaines à Saxon était une demande de M. Vaney qui l'avait appelé pour rendre compte d'une négociation relative aux marbrières dont il s'était chargé pour lui être agréable et qui l'avait retenu jusqu'à la réponse définitive qui, malheureusement, ne fut pas satisfaisante. Lugnier estime que dans cette affaire il a perdu son temps, ses peines et qu'il ne lui convient pas de perdre encore son argent. Don 2016 : "Copie conforme des statuts de la société anonyme des carrières de marbre de Saillon; Extrait du livre de l'architete Charles Garnier sur le Nouvel opéra de Paris; Bon à payer à G Vaney, 1876; Note G. Vaney concernant le versement; Ordre de payement à M Closuit, 1877; Lettre de M. Miauton de Lausanne à M. Vaney (demande d'avancer un montant); Ordre de paiements de Vaney 1877" |
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Utilisation |
Fin du délai de protection: | 31/12/1877 |
Autorisation nécessaire: | Aucune |
Consultabilité physique: | Sans restriction |
Accessibilité: | Publique |
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URL vers cette unité de description |
URL: | https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=146094 |
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