|
CH AEV, Denis Genoud, Pg 163 Contrat de mariage. Notoire soit qu'avec le consentement de Dieu et l'inspiration de l'Esprit Saint a été traité et arrangé le mariage entre le futur époux Pierre, fils de feu François (lui-même fils légitime de feu Jean Massy, de Grimentz, et de Jénette, fille de feu
Contexte de plan d'archivage |
|
|
| Niveau: | Document |
Zone d'identification |
| Cote: | CH AEV, Denis Genoud, Pg 163 |
| Cotes anciennes: | n° 166 |
| Titre: | Contrat de mariage. Notoire soit qu'avec le consentement de Dieu et l'inspiration de l'Esprit Saint a été traité et arrangé le mariage entre le futur époux Pierre, fils de feu François (lui-même fils légitime de feu Jean Massy, de Grimentz, et de Jénette, fille de feu Jean Franci (Frauri? Francisci?) alias Wuardoux), et la future épouse, la modeste Mariona, fille légitime de Jean (lui-même fils de feu Wulliermodus Ruvine) et de Mariona senior, fille de feu Michel Dalliard. Lesdits nouveaux époux agissent, en ce mariage à contracter, avec la louange et le consentement de leurs consanguins et amis ci-dessous nommés et appelés comme témoins, grandement priés de remplir cet office. Mariona agit avec l'approbation et l'expresse volonté de son père, présent, louant et donnant l'autorisation de procéder à ce qui suit. Les nouveaux époux se prennent et s'acceptent l'un l'autre comme de vrais et légitimes conjoints à venir, promettant de faire solenniser, au moment voulu, leur mariage en face de la sainte Mère l'Eglise de Dieu et selon la loi romaine. En vertu du présent contrat de mariage, Pierre, futur époux, donne par donation en ses temps et lieux, et promet de donner à Mariona, sa future épouse, présente, stipulant et acceptant aux conditions ci-dessous, 15 livres mauriçoises de la monnaie de Sion, pour une fois, et ce, en augmentation de la dot, en prévision de l'heureux événement à venir et de [...]; il l'associe et la rend participante au tiers de tous et chacun des acquêts de biens qu'ils feront durant leur vie conjugale. Ces 15 livres et ce tiers des acquêts à faire durant leur temps du mariage ne concernent pas du tout leurs enfants légitimes à concevoir de leur propre corps; ces biens ne regardent pas non plus les survivants de Mariona, au cas, que Dieu les en préserve, où ils n'auraient pas d'enfants; mais dans tous les cas, ces biens sont et doivent aller à Mariona et ses héritiers. Quant à leur usufruit acquis durant la vie commune, les nouveaux époux, avec l'approbation ci-dessus et du consentement des témoins, auront, relativement aux biens "contheralis" (?), à s'en tenir aux statuts de la patrie et du lieu d'Anniviers. Jean Ruvine, père de l'épouse, promet de laisser et de remettre à sa fille Marionè et à ses autres fils et enfants, dans une même et égale proportion, à partager après sa mort, 100 livres mauriçoises de la monnaie de Sion, ses armes de guerre et ses habits de belle couleur; il promet de donner en prêt à tous ses enfants légitimes le tiers de tous ses biens, à partager à part égale; il promet de donner à sa fille Marionè, en prêt, une vache avec son veau, une brebis et son agneau, avec ses "capisteris" (?), ainsi qu'un bon lit, en plus de sa part du tiers de tous les biens qu'il cède à tous ses enfants, à cette condition et réserve qu'au cas où ledit Pierre, futur époux, devait quitter ce siècle avant que Marionè hérite et prenne la succession de son père, celle-ci devra rendre et acquitter les 15 livres dont il a été question ci-dessus. Jenète, mère de Pierre, en considération du présent contrat de mariage et mue par sa propre volonté, pour elle et ses héritiers, d'un c¿ur sincère, donne en donation pure, parfaite et irrévocable, ainsi qu'on peut et doit le faire de manière plus sûre, selon le droit en usage dans la patrie du Valais et les habitudes et coutumes d'Anniviers, à son fils Pierre, présent et acceptant avec action de grâces, pour lui et ses héritiers, [...] une parcelle de vigne, sise sur le territoire de Granges, au lieu-dit "en Portherez" [...], avec fond [...]. Jènète, mue de sa volonté spontanée, promet encore de laisser participer à ses autres biens ledit Pierre, comme un de ses très chers et aimés de ses autres enfants. Ces biens seront à partager à part égale, après sa mort. Promesses mutuelles [...]. |
Dates |
| Période de création: | 22/05/1608 |
| Lieu: | Anniviers, au village de Grimentz, dans la chambre supérieure de Jean Ruwine, père de la fiancée |
|
|
Zone du contexte |
| Rédacteur / Redakteur: | Jacques Chufferelli, notaire public d'autorité impériale |
| Témoins / Zeugen: | Antoine Lyod, banneret d'Anniviers; Pierre Ruwaz; Jean Crettaz alias Jacquÿn, ancien sautier d'Anniviers; Pierre Chattelar; Jean Habez; Jean Ruwa; Antoine Monier Marin; Pierre Monett; Jean Massy; Pierre Barmaz; Jean et Pierre, fils de feu Jean Vyod, ancien sautier dudit lieu; Jacques Wyanin; Jean Hudriod; Laurent Dallar; Nycodus Cotter; Pierre Massÿ, frère de l'époux |
|
| |
Utilisation |
| Fin du délai de protection: | 31/12/1608 |
| Autorisation nécessaire: | Aucune |
| Consultabilité physique: | Sans restriction |
| Accessibilité: | Publique |
| |
URL vers cette unité de description |
| URL: | https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=235834 |
| |
Réseaux sociaux |
| Partager | |
| |
|