CH AEV, Denis Genoud, Pg 235 Contrat de mariage. Au nom de la Très Sainte Trinité. Amen. La divine Providence le voulant, mariage est conclu entre l'honnête homme Thomas le jeune, fils de Jean (lui-même fils de Jean Ruuiner et de Perrone Reveer) et de Marguerite (fille d'Antoine Viaux et de Barbe

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Document

Zone d'identification

Cote:CH AEV, Denis Genoud, Pg 235
Cotes anciennes:n° 241
Titre:Contrat de mariage. Au nom de la Très Sainte Trinité. Amen. La divine Providence le voulant, mariage est conclu entre l'honnête homme Thomas le jeune, fils de Jean (lui-même fils de Jean Ruuiner et de Perrone Reveer) et de Marguerite (fille d'Antoine Viaux et de Barbe Floreÿ), d'une part, et la vertueuse Marie, fille de l'honnête homme Jean, fils de feu Georges Maschÿ, sautier, et de Marguerite (fille de Jean du Pont et de Jeanne, elle-même fille de feu le discret Jean Mortier Marin, notaire, et de Catherine Floreÿ), d'autre part. Les nouveaux époux promettent de se marier à la face de la sainte Mère l'Eglise romaine et de suivre le rite de celle-ci. De leur propre volonté, ils concluent les pactes et conventions matrimoniales que voici, avec l'approbation et les congratulations des parents et amis: en prévision du présent mariage, tant pour marquer l'événement que pour augmenter la dot, ledit fiancé donne et remet en temps et lieu à sa très chère fiancée la somme de 50 livres de la monnaie de la patrie du Valais, avec une paire de manches et un "cottellion" décent d'étoffe de la patrie; il rend sa fiancée participante du tiers de tous ses biens meubles et immeubles qu'ils acquerront et réaliseront durant leur vie conjugale. La somme constituant la dot, les habits de noces et le tiers des acquêts doivent rester aux enfants à concevoir ensemble. A défaut, ils iront aux vrais héritiers de la fiancée, et le survivant jouira de l'usufruit des biens du conjoint défunt, selon les usages de la vallée d'Anniviers. Quant aux autres droits conjugaux non mentionnés ici, on s'en tiendra aux usages de la vallée d'Anniviers. Le père de la fiancée s'est réservé 100 livres de la monnaie de Sion qu'il emploiera selon son bon vouloir. Toutefois, il met cet argent entre les mains de sa très chère fille. On s'oblige mutuellement [...].

Dates

Période de création:10/01/1726
Lieu:Saint-Jean, dans la maison de la fiancée

Zone du contexte

Rédacteur / Redakteur:Antoine Cliva, notaire public
Témoins / Zeugen:Honnête Pierre Maschÿ, ancien sautier; les deux Antoine Viaux; Pierre Ruuineer, frère du fiancé
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1726
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

URL vers cette unité de description

URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=235906
 

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