CH AEV, Eugène de Riedmatten, 2010/11 Riedmatten (de) Eugène, 14. sc.-1942 (Fonds)

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Fonds

Zone d'identification

Cote:CH AEV, Eugène de Riedmatten, 2010/11
Titre:Riedmatten (de) Eugène
Type d'archives / Archivtyp:Famille
Période de création:14ème s. - 1942

Indications sur l'étendue

Nombre d'unités matérielles / Anzahl Einheiten:8 boîtes Valère
1 boîte Journal
Mètres linéaires:1,71

Zone du contexte

Producteur / Aktenbildner:Eugène de Riedmatten; Famille de Riedmatten; Famille du Fay; Famille de Montheys; Famille de Courten; Famille de Bons; Famille de Rivaz; Famille de Torrenté
Historique administratif:De Riedmatten, famille.

Vieille famille valaisanne, tirant son nom (von Riedmatten ou zur Riedmatten) du hameau de Riedmatten, situé au confluent du Riedbach et de la Viège (commune de Saint-Nicolas). Son ancêtre, Peter im Howe, était sacristain de Saint-Nicolas au XIIIe siècle (matricularius de Chouson). Thomas Matricularii, mentionné en 1304-1320, fils de Peter, acquit l'alleu de Riedmatten en 1307. Son fils Johann (décédé vers 1388), donzel, marié à Margaretha de Mont, veuve du baron Jean de Rarogne, fut le premier à se faire appeler de Riedmatten. Le mariage de Johann im Howe de Riedmatten avec une veuve noble et l'accès au vidomnat et à la majorie de Saint-Nicolas de plusieurs membres de la famille laissent supposer que celle-ci appartenait à la petite noblesse ou à la noblesse villageoise.

Au XIVe siècle, la famille essaima à Viège, dont elle acquit le droit de bourgeoisie. Le donzel François de Riedmatten (décédé vers 1466), notaire à Viège, représenta le dizain à la Diète et fut châtelain en 1457 et 1463. Tandis que les biens patrimoniaux à Riedmatten passaient à son fils Jean (dont les petits-fils seront les derniers du nom à Saint-Nicolas), son fils illégitime Petermann (1523) prolongea la lignée à Viège. Celui-ci officia comme châtelain de Viège en 1475 et 1488, et comme gouverneur du Bas-Valais (au-dessous de la Morge) en 1504-1505. Son petit-fils Jean (1574) acquit en 1530 la bourgeoisie de Sion, où il devint châtelain, capitaine du dizain et banneret. Domiciliés à la rue du Rhône, ses descendants occupèrent des charges dans la ville et le dizain de Sion, jusqu'à l'extinction de la lignée directe de Viège, vers 1700.

La lignée de Conches doit son existence à l'évêque Adrien Ier, fils de Petermann, de Viège: il eut un fils illégitime, Peter Gon alias de Riedmatten (décédé en 1596), qui fut élevé par son beau-père à Münster et qui occupa les plus hautes fonctions du dizain; il est l'ancêtre de la branche aînée; son fils Stefan (décédé en 1625) fonda la branche cadette. Les Riedmatten de Conches firent fortune grâce à une habile politique matrimoniale et au service mercenaire, mais surtout grâce à leurs liens avec l'Eglise et à leurs charges politiques dans les dizains et la république. Ils essaimèrent dès le XVIe siècle de Münster à Loèche (où ils s'éteignirent au XVIIe siècle) et à Sion, sans jamais abandonner totalement leur région d'origine. Sous l'Ancien Régime, la famille donna six princes-évêques de Sion (outre Adrien Ier, quatre autres Adrien, et Hildebrand), et près de vingt chanoines du chapitre cathédral, ainsi que deux grands baillis du Valais (deux Pierre), seize gouverneurs et de nombreux magistrats de dizains. Elle surmonta les troubles politiques et le changement de régime après 1798 presque sans dommage grâce à des esprits forts comme Pierre-Joseph et Joseph-Augustin, qui surent manoeuvrer habilement avec les autorités françaises et offrir leur médiation entre les sept dizains et leurs anciens sujets émancipés. Les Riedmatten continuèrent ainsi à occuper des fonctions politiques après 1815, comme Antoine. Au début du XXIe siècle, la famille n'est plus représentée que par les descendants du fils illégitime d'Adrien Ier. Elle compte deux rameaux: celui des Riedmatten de Saint-Gingolph, issus de la branche aînée, et celui des Riedmatten issus de la branche cadette.

Source: Dictionnaire historique de la Suisse, auteur de la notice: Bernard Truffer (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F23596.php, 27.04.2011).
Du Fay, famille.

Famille valaisanne originaire du hameau du Grand Fay (commune de Troistorrents). En 1519, Pierre est reçu bourgeois de Monthey. Guillaume (décédé en 1557), banneret de Monthey en 1549, acquiert divers fiefs, dont la seigneurie de la Vallaz près d'Evian et prend le titre de noble, confirmé par la Diète de 1578; il établit sa résidence dans la maison forte du Crochetan à Monthey. Il eut deux fils: Jean (1553-1586), à l'origine de la branche aînée des Fay de Tanay établie au Crochetan, et Pierre (1558-1623), auteur de la branche cadette des Fay de Lavallaz, installée au château de Châtillon-Larringes à Collombey. Les Fay de Tanay donnent à Monthey de nombreux bannerets aux XVIIe et XVIIIe siècles, tel Antoine. Cette branche, qui a dominé la vie politique montheysanne au XIXe siècle, entre autres avec Pierre Louis, s'éteint à Sion avec Charles-Louis (1813-1882), officier au service de Sardaigne. Les Fay de Lavallaz qui sont, en leurs divers rameaux, bourgeois de Collombey-Muraz, Monthey, Ardon, Sion et Viège, ont donné de nombreux magistrats, officiers et hommes politiques, tel Joseph. Cette branche cadette prend le nom de Lavallaz et se distingue dans l'industrie du tabac et la politique avec Charles de Lavallaz et son neveu Eugène de Lavallaz.

Source: Dictionnaire historique de la Suisse, auteur de la notice: Maurice Terrettaz (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F23570.php, 01.03.2017)
De Montheys, famille.

La famille de Montheolo (de Montheis, de Montheys depuis le XVIe siècle), que la tradition fait venir de Chambéry, prit le nom du bourg valaisan de Monthey, où le premier représentant connu, Rodolphe, apparaît en tant que témoin dès 1206 et est cité, en 1211, comme exerçant la charge féodale anoblissante de la majorie. Son fils Boson fonda la branche aînée des majors de Monthey, dite de Majoris, qui conserva cette charge jusqu'en 1527. Cette branche détenait aussi des droits seigneuriaux importants dans la vallée de Bagnes, notamment la métralie, qu'elle tenait en fief de l'abbaye de Saint-Maurice. Le frère de Boson, Pierre, vidomne de Massongex dès avant 1296, est à l'origine de plusieurs branches, dont celle dite vaudoise, qui posséda les majories de Crissier et de Boussens. Benoît, major de Boussens, devint bailli de Lausanne en 1526. Les autres lignées s'illustrèrent en Bas-Valais et en Valais central. La branche qui hérita du vidomnat de Massongex vendit ses parts en 1605-1606. Restée fidèle à la Savoie après 1536, elle ne connut pas la réussite et le prestige des autres rameaux qui s'étaient mis au service des sept dizains et qui, en s'alliant aux vieilles familles féodales, surent en recueillir les dernières charges. François et Jean héritèrent des vidomnats d'Ardon, Chamoson, Saint-Pierre-de-Clages et Riddes en 1564, de celui de Sierre ainsi que de la sénéchalie épiscopale de Sion en 1577. Capitaine au service de France, François, sénéchal, s'installa à Sion, dont il devint bourgeois en 1584. De 1577 à 1798, date de la suppression de la sénéchalie, huit membres de la famille de Montheys se succédèrent de père en fils dans cette charge. L'un des petit-fils de François, Jean, fut grand bailli du Valais. Ferdinand, juriste et politicien, fut le dernier représentant mâle de la famille.

Source: Dictionnaire historique de la Suisse, auteure de la notice: Janine Fayard Duchêne (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F20624.php, 01.03.2017).
De Courten, famille.

Famille originaire de la ville lombarde de Cantù. Le nom apparaît d'abord sous la forme de Curti, puis Curtig, Curtoz, Curto, Curten et enfin Courten. La particule, portée dès le XVIIIe siècle, fut confirmée par le diplôme impérial de 1742 accordant le titre de comte aux frères Pierre-Anne et Maurice. Arrivés en Valais par le col du Simplon, les Courten s'établirent à Simplon, puis à Brigue, où Johann fit construire dans l'église de Glis un autel à la Sainte-Trinité. L'alliance entre son fils Antoine et Jeanne de Rarogne fit passer dans la famille de nombreux biens situés dans la région de Sierre et du val d'Anniviers. A la mort d'Antoine, sa descendance se partagea en deux lignes: la cadette resta à Brigue où elle s'éteignit vers 1543. L'aînée s'installa à Sierre où elle connut un rapide essor. Elle compta quatre grands-baillis, de nombreux bannerets, capitaines de dizain et châtelains et, dès le XVIe siècle, de nombreux officiers au service étranger (France, où un régiment porta leur nom de 1690 à 1792, Piémont, Espagne, Angleterre, Saint-Siège). Au XIXe siècle, les Courten jouèrent fréquemment un rôle dans la politique locale et cantonale, plus rarement dans la politique nationale. La famille se subdivisa à nouveau. La première ligne descend d'Etienne (1603-1651), grand-châtelain de Sion, gouverneur de Saint-Maurice et capitaine en France. En provient la branche française de Valenciennes, dès Jean-Hildebrand (1666-1737), qui acquit en 1754 la terre et la seigneurie de Bazoncourt (Moselle), ainsi que celle de Berlize, village voisin, en 1781. Elle devint aussi propriétaire du village et des terres de Solère, en Piémont. Les Courten firent construire plusieurs maisons à Sierre, dont celle dite Pancrace de Courten (actuel conservatoire de musique et Musée Rilke), la maison de la Cour (actuel hôtel de ville) et le château du grand-bailli Jean-Antoine de Courten, actuelle cure de la paroisse Sainte-Catherine.

Source: Dictionnaire historique de la Suisse, auteure de la notice: Louiselle de Riedmatten (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F23561.php, 01.03.2017).
De Bons, famille.

Connue à Bons (aujourd'hui Bons-en-Chablais, Haute-Savoie) au début du XIIIe siècle, cette famille développe plusieurs branches, séparées par la Réforme, la plupart éteintes aujourd'hui. L'une d'elles, installée à Genève à la fin du XVIe siècle essaime dans le Pays de Gex, en Hollande et dans le Pays de Vaud où elle rejoint une branche dite de Cossonay depuis 1590 (pasteurs, professeurs, officiers, magistrats). Barthélemy, seigneur de Vernand, devient bourgeois de Lausanne en 1688. Une autre branche, fixée à Thonon vers 1569, s'implante en 1621 à Saint-Maurice (magistrats, officiers au service étranger, écrivains); elle est liée par alliances à beaucoup de familles importantes du Valais. Une famille homonyme, mais distincte (Debons) s'est développée à Savièse depuis le XIIIe siècle et a fourni des magistrats et des prêtres.

Source: Dictionnaire historique de la Suisse, auteure de la notice: Pierre Reichenbach (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F19551.php, 01.03.2017).
De Rivaz, famille.

Famille patricienne valaisanne, probablement originaire d'Evian où les Derivaz (graphie primitive) étaient bourgeois au XIIe siècle, ou de Saint-Maurice. Le premier Derivaz mentionné dans les registres de Saint-Gingolph est Pierre, en 1337. Neuf générations dont l'intérêt historique est plutôt local se succédèrent jusqu'au XVIIe siècle. Les Rivaz commencèrent alors leur ascension sociale avec Etienne (1675-1753), notaire, qui conclut en 1702 un mariage avantageux avec Anne-Marie Cayen, sœur d'un avocat au Sénat de Savoie. De leurs deux fils, Pierre (1711-1772) fut l'ancêtre de la branche aînée, Charles Joseph de la branche cadette. Etienne obtint de la République des VII dizains, pour lui et ses descendants, des lettres de "franc patriote" (citoyenneté valaisanne) pour le récompenser des liens profitables qu'il entretenait avec les sujets savoyards du roi de Sardaigne. La famille acquit la seigneurie du Miroir, près d'Amphion, au début du XVIIIe siècle. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les descendants d'Etienne scindèrent leur nom pour se distinguer des autres Derivaz, dont le patronyme existe encore dans le Bas-Valais au début du XXIe siècle. Les deux branches des Rivaz se distinguèrent avec Charles Emmanuel (1753-1830), Anne Joseph (1751-1836), Pierre Emmanuel Jacques (1745-1833) ou Isaac (1752-1828). En 1823, le roi de Sardaigne éleva Charles Emmanuel au rang de comte à titre héréditaire. Les Rivaz influencèrent la politique locale et cantonale, notamment Charles Emmanuel lors de la période allant de 1790 à 1815 qui coïncide avec l'entrée du Valais dans la Confédération. Des quatre fils de Pierre, aucun n'eut de descendant et la branche aînée s'éteignit en 1836 avec Anne Joseph. Les Rivaz actuels de la ligne patricienne descendent de Charles Joseph.

Source: Dictionnaire historique de la Suisse, auteur de la notice: David Rey (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F23597.php, 21.11.2016).
De Torrenté, famille.

Famille patricienne valaisanne originaire du val d'Anniviers. La famille de Torrenté, qui domina la bourgeoisie de Sion sous l'Ancien Régime, présente les caractéristiques de l'ensemble des familles patriciennes valaisannes: une formation juridique et l'utilisation du notariat comme tremplin social, une richesse terrienne bien gérée et la pratique de l'endogamie au sein du patriciat local. Elle s'en distingue cependant par ses racines. Elle n'est pas originaire du Haut-Valais germanophone, mais du val d'Anniviers. La seconde originalité des Torrenté, ce sont les vicissitudes des débuts de son ascension sociale. Alors que Pierre (II) de Torrenté était parvenu à être l'un des hommes les plus importants du val d'Anniviers dès le milieu du XVe siècle, par vengeance du clan Supersaxo, il fut accusé de sorcellerie et brûlé vif avec son fils Nycollin. Avec persévérance et habileté, son petit-fils, Pierre (IV), sut empêcher la famille de tomber dans l¿anonymat.
Durant tout l'Ancien Régime, aucun membre de la famille de Torrenté ne parvint aux deux charges les plus prestigieuses du pays, celle de prince-évêque et celle de bailli. Comme les Kuntschen, ils ne furent que gouverneurs et vice-baillis. Ils prirent cependant une belle revanche en gouvernant le Valais au XIXe siècle. Après le radical Alexandre de Torrenté, conseiller d'Etat de 1848 à 1853, Henri (I) de Torrenté dirigea le Valais, en tant que conseiller d'Etat, pendant un quart de siècle, de 1881 à 1905. En outre, la famille compte l'un des plus brillants ambassadeurs de la Suisse contemporaine, Henri (II) de Torrenté (1893-1962), en poste en Chine, à Londres et à Washington, ainsi que l'un des piliers du mouvement chrétien-social, Maurice de Torrenté (1889-1975).

Source: Janine Fayard Duchêne, "Du val d'Anniviers à Sion. La famille de Torrenté des origines à nos jours", dans Vallesia 61 (2006), p. 1-299.

Modalité d'entrée / Eingangsmodalitäten

Numéro d'entrée / Eingangsnummer:2010/11
Date d'entrée:01/01/2010
Type d'entrée:Dépôt
Unité de description - Versement (Association):2010/00011 de Skowronski-de Riedmatten Marc (Fribourg) (16. sc.-20. sc.)

Zone du contenu et de la structure

Contenu:1. Du Fay
2. De Riedmatten
3. Familles alliées
4. Divers documents

Zone des conditions d'accès et d'utilisation

Emplacement / Standort:3 C 5/3
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1942
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

URL vers cette unité de description

URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=335170
 

Réseaux sociaux

Partager
 
Accueil|Panier de commandeaucune entrée|Connexion|fr de en
Archives de l'Etat du Valais - Recherches en ligne