AcMy Lugon, B 1/3 Testament de Maurice-Joseph Lugon, de Maurice-Joseph., 23.06.1850 (Document)

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Document

Zone d'identification

Cote:AcMy Lugon, B 1/3
Titre:Testament de Maurice-Joseph Lugon, de Maurice-Joseph.

Dates

Période de création:23/06/1850
Lieu:Martigny-Bourg

Zone du contenu et de la structure

Contenu:Testament de Maurice-Joseph Lugon, ancien président [de la Commune de Finhaut], fils de Maurice-Joseph, originaire de Finhaut et y domicilié, en treize points.
Savoir :
« Primo. Je donne et lègue à ma femme Marianne Lugon la jouissance de tous mes avoirs quelconques et cela pour lui tenir lieu des acquêts que nous avons faits ensemble, n’ayant aucun contrat de mariage.
Secundo. Je donne et lègue à mon fils Joseph-Ferdinand un pré sis à Finhaut au lieu-dit « Aux Mayens », dès la Bedeyre en bas, confiné au levant par le juge Joseph Emmanuel Chappex, au midi par le chemin public, au couchant par les biens communaux, au nord par la Bedeyre. Je lui donne de plus une forêt sise au Chanton, rière Finhaut, dite « La Rappaz du Chanton », confinée de bise par un torrent, de vent par Zacharie Guex-Crosier. De cette propriété, il n’y a que la partie au-dessus du Chemin vieux qui est léguée et qui est comprise dans les confins ci-dessus.
Tertio. Je donne et lègue à mes fils Auguste, Félix, Joseph-Ferdinand et Eugène, le moulin, foulon et places qui proviennent de Claude-Maurice Lugon-Moulin, dits moulin et foulon sis à Finhaut.
Quarto. Je donne et lègue à mes cinq fils Maurice-Joseph, Auguste, Félix, Joseph-Ferdinand et Eugène, tous les édifices consistant en moulins, scie, martinet, foulon, pré et places, le tout adjacent, sis à la Cotze rière Finhaut, que j’ai hérités de mes parents selon acte de partage du 14.10.1816 (Ganioz, notaire). Je leur donne de plus ma maison morative, un raccard acquis de François Lugon-Moulin, une moitié de raccard acquis de Nicolas Landenman, un jardin dit « le jardin à Monnay » [Monnet], confiné de bise par le jardin de Jean-Maurice Lugon et au couchant par un sentier. Plus un champ acquis de François Lugon-Moulin, confiné au levant par la maison de Jean-Maurice Lugon, au couchant par le moulin du donateur. Tous ces biens sont sis à la Cotze rière Finhaut (les fins hauts). Je donne aussi à mes susdits fils la maison et la moitié du raccard appelés « Gustin », sis à la Léchère (Letzère) rière Finhaut. Je leur donne enfin toutes les forêts sises rière les fins hauts que j’ai acquises, moins celle déjà léguée à l’article second.
Quinto. Mes filles auront la jouissance pendant leur vie de tous les biens légués ci-dessus à l’article quatre dans le cas qu’elles ne se marient pas ; celles mariées en ce moment et celles qui se marieraient à l’avenir n’y auront aucun droit.
Sexto. J’impose à mes cinq fils légataires l’obligation de s’abandonner réciproquement au prix que je les ai payés et au prix qu’ils m’ont été remis en partage les biens que je leur lègue ci-dessus, dans le cas qu’ils voudraient les aliéner.
Septimo. Dans la donation faite à l’article quatre sont compris les meubles existant dans les moulins, scie, martinet, foulon, plus deux tables et la pendule existant dans ma maison morative.
Octavo. Je donne et lègue à mes filles une propriété en pré et champ sise Vers le Four à la Cotze de Finhaut, confinée de vent par Dominique Lugon, de bise par Jean Gabriel Lonfat ; plus la moitié du raccard neuf sis au même lieu, indivis avec Maurice Lonfat, et enfin un champ Vers les Frênes, confiné de bise par les hoirs d’Ambroise Lugon, de vent par Michel-Ange Lugon, champ sis au même territoire.
Nono. Je donne et lègue à mes enfants qui sont restés avec moi, soit à mes enfants qui n’ont pas établi un ménage à part, la propriété et la jouissance de tous les acquêts en ruraux que j’ai pu faire pendant qu’ils ont demeuré avec moi.
Decimo. Mes fils Félix et Eugène prélèveront sur ma succession la somme de 160 francs chaque [chacun] pour apprendre un métier, dans le cas qu’ils n’en aient pas appris de mon vivant.
Undecimo. Je réduis à la légitime ceux de mes héritiers qui contesteraient en quoi que ce soit les présentes dispositions, déclarant connaître que parmi les biens légués il y en a qui appartiennent à ma femme.
Duodecimo. J’institue pour mes héritiers universels tous mes enfants et tous autres que la loi pourrait appeler à ma succession.
Duodecimo [sic]. J’entends que le présent soit mis à exécution comme testament et s’il ne peut valoir comme tel, qu’il soit exécuté comme codicille ou de toute autre manière valide. »
Témoins : Alphonse Ducrey, médecin, domicilié à Martigny-Bourg, et Hyacinthe Bourgeois, laboureur, domicilié à Bovernier.
Rédacteur : Maurice Antoine Cretton, notaire public, résidant à Martigny-Bourg
Grosse conforme à la minute du même.
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1850
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

URL vers cette unité de description

URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=386580
 

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