AcMy Lugon, B 2.3/27 Lettre autobiographique et poétique d’un certain Jean, de Salvan, adressée « aux amis Auguste et Pauline Lugon à Martigny-Bourg », portant comme titre « Le pauvre habitant du hameau » [de Salvan],, 22.11.1861 (Document)

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Document

Zone d'identification

Cote:AcMy Lugon, B 2.3/27
Titre:Lettre autobiographique et poétique d’un certain Jean, de Salvan, adressée « aux amis Auguste et Pauline Lugon à Martigny-Bourg », portant comme titre « Le pauvre habitant du hameau » [de Salvan],

Dates

Période de création:22/11/1861
Lieu:Aoste

Zone du contenu et de la structure

Contenu:Savoir :
« Au printemps de vingt-neuf [1829], il préféra laisser la truelle, les outils de la campagne, pour les attributs de valet de chambre d’un hôtel de Loèche-les-Bains ; la saison des douches thermales étant tout à fait terminée, il régla ses comptes avec le maître de l’hôtel, et sous le toit paternel provisoirement il rentra.
Sur la fin de cet automne, il quitta Salvan son pays, ses parents et ses amis, pour aller en Piémont avec un Noble Colonel. A Turin étant donc arrivé, à l’instant et sans tarder, le Colonel le fit enrôler dans la belle Compagnie des Cent Suisses de la Garde du Roi Charles Félix [Charles-Félix de Savoie (06.04.1765-27.04.1831), dit « le Bien-Aimé », né et mort à Turin, fut roi de Sardaigne et duc de Savoie de 1821 à 1831 ; source : Wikipédia]
Sous cette [sic] riche uniforme, il sentit battre son cœur, sachant qu’il avait un frère qui, comme lui, il [sic] avait du cœur ; lorsque dans un des jours du mois de mai de 1830, le Colonel commandant lui dit « Jean, tes vœux sont exaucés, vite dépêche à ton frère de quitter son pays et sa chaumière, il est enrôlé sous cette Royale Bannière ».
Au décès de ce bon Roi [1831], le Valeureux Prince de Carignan [Charles-Albert de Savoie-Carignan, roi de Sardaigne (1798-1849)] au Trône lui succéda ; les Cent Suisses il réforma et la Garde Royale du Palais par d’anciens sous-officiers il forma, et conseiller (conséière) de Son Palais son frère il nomma, alors content de son bonheur dans la Garde Royale du Palais, il demanda d’y entrer.
Après deux ans de Service, Sergent, il quitta la Compagnie pour le Service du Contrôle Général, où il servit longtemps, toujours gai et content, en pensant à ses pauvres parents, qui près de lui pourtant il voulut les avoirs à l’instant ; au pied du Mont-Saint-Bernard par un beau jour d’automne, il alla vite, vite les recevoir !
De retour (?) en cette belle capitale, ils étaient heureux [troué] …dant et le bonheur était à tous égal !! Au Ministère des Affaires Etrangères pour comble de bonheur, avec une majeure ressource il fut appelé en quarante-quatre [1844] ; après tant d’heureuses années, il eut le double chagrin de perdre sa bonne mère et sa tendre sœur ; en soixante [1860] sa santé s’altéra, il demanda sa retraite.
Le Roi Victor Emmanuel [Victor-Emmanuel II d'Italie (1820-1878), fils aîné de Charles-Albert de Savoie-Carignan fut notamment duc de Savoie (1849-1860), roi de Sardaigne (1849-1861), prince de Piémont et premier roi d’Italie (1861-1878)], Monarque bon et puissant, de sa main royale lui assigna une pension forte et bonne correspondant à ses services ; et en bénissant son équité, il sait chérir sa liberté en disant sans s’inquiéter «mon avenir est en sûreté et désormais à tout jamais, le grand Emmanuel je chanterai ».
Aux amis Auguste et Pauline Lugon à Martigny-Bourg, par l’ex-pauvre habitant du hameau. »
Papier. Déchiré, scotché.
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1861
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

URL vers cette unité de description

URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=386643
 

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