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AcMy Lugon, D 4 Correspondances adressées à J. [Joseph-Hyacinthe ?] Barman, rue Sainte-Croix d’Antin 10, à Paris., 09.05.1848-02.06.1848 (Document)
Contexte de plan d'archivage |
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Niveau: | Document |
Zone d'identification |
Cote: | AcMy Lugon, D 4 |
Titre: | Correspondances adressées à J. [Joseph-Hyacinthe ?] Barman, rue Sainte-Croix d’Antin 10, à Paris. |
Dates |
Période de création: | 09/05/1848 - 02/06/1848 |
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Zone du contenu et de la structure |
Contenu: | A) 09.05.1848, Vevey, Hôtel des Trois Couronnes. Correspondance adressé à J. [Joseph-Hyacinthe ?] Barman, rue Sainte-Croix d’Antin 10, à Paris, par …amnet [illisible], savoir : « Cher Monsieur Barman, je saisis l’occasion qui se présente aujourd’hui en vous envoyant une lettre pour vous dire quelques mots. Ma mère, qui écrit une grande lettre à Madame Barman [Marie Patience Célestine Barman née de Quartéry], vous donnera cependant tous les petits détails que vous auriez pu désirer sur notre situation actuelle en Suisse et sur notre famille. J’espère que vous avez toujours été en bonne santé, ainsi que Madame et Albert [Albert Antoine Maurice Barman, fils de Joseph-Hyacinthe] de qui, ce qui m’a fort étonné, je n’ai reçu aucune réponse à la lettre que je lui écrivis en arrivant à Vevey. Peut-être ne l’a-t-il pas reçue, car je puis supposer que les vacances lui ont laissé tout le temps nécessaire pour écrire à un ami. Il n’en est pas ainsi de moi, car quinze jours après mon arrivée, j’entrais dans un bureau et tout le temps qu’il me reste (?), je dois l’employer à des études de mathématiques pour pouvoir passer mon examen d’aspirant d’artillerie au mois de février. J’ai bien peu de temps, car en deux mois, il me faut faire ce que d’autres en général font en une ou deux années ; mais je vous assure que si je réussis, la satisfaction que j’éprouverai compensera bien la peine que je me serai donnée. Dites s’il-vous-plaît à Albert que j’attends avec impatience de ses nouvelles ; j’aimerais savoir ce qu’il fait, où il en est dans ses études, et s’il a l’espoir de revenir passer quelques semaines en Suisse. Je vous envoie par ordre de mon frère ci-joint une [traite?] de Ffs 750,75 au 21 courant sur Bibas Jeanne (?), rue du Sentier (?), pour solde de l’argenterie et d’autres dépenses que vous avez eu la bonté de faire pour le compte de mes parents, soit Ffs 730,55 pour argenterie [et] Ffs 20,20 pour diverses dépenses lors de mon départ. La Diète (?) a mis 20'000 hommes sur pied en grande partie troupe vaudoise pour aller garnir la frontière des Grisons, violée par les Autrichiens, et il est vrai que ce n’était que pour effectuer une manœuvre pour [la…er] les Piémontais. La Diète s’assemble aujourd’hui. J’attends qu’Albert m’écrive pour me donner quelques nouvelles de Paris. Veuillez je vous prie, Monsieur, présenter toutes les amitiés de ma famille à Madame Barman et particulièrement les miennes, je vous renouvelle encore mes remerciements pour toutes les bontés que vous avez eues pour moi pendant mon séjour à Paris. Je n’oublierai pas non plus que vous devez venir en Suisse cette année. Je salue Albert et vous, Monsieur, recevez l’assurance de mon entier dévouement. [Signature illisible]. P.S. Je vous prierai aussi, Monsieur, si vous voyez Messieurs Jannin (?) et Reichenbach, de leur présenter mes compliments. Si j’avais quelques minutes de plus à disposer, j’écrirais à Jannin, mais pour le moment il ne faut pas y penser. Ma mère est à la campagne depuis quelques jours, elle se porte très bien, les courses lui font beaucoup de bien. Mon frère y a déjà été aussi quelques jours, il y retournera demain. Maintenant que Monsieur Monnerat est revenu, il peut quitter l’hôtel, il est si heureux à la campagne. » |
| B) 02.06.1848. Correspondance adressée à [Joseph-Hyacinthe ?] Barman, chargé des affaires suisses à Paris, demeurant au 10 Sainte-Croix d’Antin, par D. de Th [illisible], à Grandson, savoir : « Mon Cher Monsieur ! Pour ne pas renvoyer d’un courrier la lettre musicale, je viens à la hâte vous dire encore que votre nomination m’a causé tant de joie que pendant plusieurs nuits je n’ai pu reprendre mon sommeil ordinaire ; ce qui n’empêche pas que je me porte admirablement bien maintenant et vous prie par votre prochaine de me féliciter aussi, puisque nous avons été malheureux ensemble [manquant] : vous par suite d’événements, et moi par dérangement de santé ; il est assez juste que nous soyons aussi heureux en même temps. Ma femme a été bien sensible au souvenir que Madame Barman [Marie Patience Célestine Barman née de Quartéry] lui a envoyé dans la Société des accordéons ; elle avait le projet de lui écrire quelques lignes de remerciement par ce courrier, mais cela retarderait le départ de ma lettre. Présentez, je vous prie, l’hommage de mon respect à Madame et mes vœux pour le prompt rétablissement de sa santé ; mes amitiés à Monsieur Albert [Albert Antoine Maurice Barman, fils de Joseph-Hyacinthe], et agréer en particulier mes excuses pour tous les ennuis que je vous cause avec ma musique. [Signé : ] Votre tant dévoué et affectionné D. de Th… P.S. Ceci entre nous : j’enverrai les Fr. 40 de plus si les deux accordéons en ut se trouvent meilleurs que je ne suppose à présent ». Papier, déchiré et scotché. |
| C) s.d. Photocopie d’un portrait et de la biographie de Joseph-Hyacinthe Barman (1800-1885), ainsi que notice sur sa petite-fille Célestine Barman, morte le 14.11.1950. |
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Zone des notes |
Notes: | Joseph-Hyacinthe Barman a deux frères : Louis Barman (né en 1805) et Maurice Barman (né en 1808). Il a épousé Marie Patience Célestine de Quartéry (née 19.09.1806), dont il a eu un fils unique, Albert Antoine Maurice Barman (né 06.12.1829). En 1844, Joseph-Hyacinthe semble habiter la maison de Secrétan à Lausanne. |
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Utilisation |
Fin du délai de protection: | 31/12/1848 |
Autorisation nécessaire: | Aucune |
Consultabilité physique: | Sans restriction |
Accessibilité: | Publique |
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URL vers cette unité de description |
URL: | https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=386731 |
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