AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1.1.1 Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de la Fête cantonale de gymnastique ayant eu lieu là Martigny les 12 et 13 juin 1926 [12.06.1926-13.06.1926]., 12.06.1926 (Document)

Contexte de plan d'archivage

Archives Valais / Archiv Wallis (Institution)
- Association des Archives de la Commune de Martigny (AACM) (Archives)
  - Archives privées - Familles, Associations, Sociétés (Archives)
    - AcMy Morand Fonds Morand Marc, 1866-1970 (env.) (Fonds)
      - ACMy Morand Marc, 2020/2, 1866-1970 (env.) (Fonds)
        
        AcMy Marc Morand, 2020/2, D Sport – Culture – Société, 1926-1970 (env.) (Série)
        
        AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1 Vie sportive., 1926-1959 (Série)
        
        AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1.1 Gymnastique., 1926-1954 (Sous-série)
        
        AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1.1.1 Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de la Fête cantonale de gymnastique ayant eu lieu là Martigny les 12 et 13 juin 1926 [12.06.1926-13.06.1926]., 12.06.1926 (Document)
        AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1.1.2 Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de la réception de la bannière cantonale transmise par la Commune de Viège, lors de la clôture de la Fête cantonale de gymnastique ayant eu lieu là Martigny les 12 et 13 juin 1926 [12.06.1926-13.06

Niveau:

Document

Zone d'identification

Cote:

AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1.1.1

Titre:

Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de la Fête cantonale de gymnastique ayant eu lieu là Martigny les 12 et 13 juin 1926 [12.06.1926-13.06.1926].

Dates
Période de création:	12/06/1926

Support
Support / Träger:	Papier, 1 exemplaire manuscrit, avec corrections.

Zone du contenu et de la structure
Contenu:	Savoir : « Chers gymnastes, au nom des autorités et de la population tout entière de la Ville de Martigny, heureuse et fière de vous fêter de nouveau après dix-huit ans, salut à vous tous et soyez les bienvenus dans notre petite cité. Soyez les bienvenues, belles phalanges de gymnastes, accourues des toutes les parties du canton pour fraterniser et mesurer votre talent, votre agibilité et votre force dans cette grande joute pacifique. Soyez les bienvenus, gymnastes confédérés, qui avez tenu à vous associer et à partager à la fête cantonale de vos camarades du Valais. Vous témoignez ainsi hautement l’intérêt précieux que vous portez au développement de la gymnastique dans votre canton, et vous affirmez une fois de plus le meilleur esprit confédéral qui anime les gymnastes suisses. Nous saluons aussi les membres du comité central et technique de la Fédération valaisanne des sociétés de gymnastique à l’activité et au dévouement desquels nous rendons tous hommage. Salut enfin à vous, Messieurs les membres du jury, champions d’une belle et noble cause. Pour vous recevoir, notre ville a revêtu ses habits de fête ; les habitants ont rivalisé de travail, d’entrain et d’ardeur pour rendre agréable à leurs hôtes de deux jours leur séjour à Martigny. Après les laborieux préparatifs de cette grande manifestation, la population de Martigny est aujourd’hui tout à la joie de fêter avec vous la gymnastique, la jeunesse et la patrie. Beaux jeunes gens au corps harmonieux, à l’allure virile et franche, vous dont tout l’être respire la santé du corps et de l’esprit, vous la méritez bien cette sympathie unanime qui vous entoure. La gymnastique, à laquelle vous consacrez vos loisirs, en même temps qu’elle développe et maintient votre force et votre santé, est une excellente école d’endurance, d’énergie, de sang-froid et de discipline librement consentie. Elle prépare admirablement la jeunesse à savoir affronter courageusement les difficultés de la vie et lui inculque les sentiments d’ordre, de méthode et de sacrifice si nécessaires au bon citoyen. La Société fédérale de gymnastique dont vous faites tous partie est à juste titre un des organismes les plus populaires de notre [illisible] canton et un des plus beaux fleurons de notre chère Suisse, et comme le disait l’année dernière un orateur de Genève, forme un des plus solides remparts de nos vieilles institutions démocratiques par l’esprit patriotique et généreux qui l’anime [difficilement lisible].
	Chers gymnastes, dans un instant les concours vont commencer. Vous ferez tout votre possible pour cueillir les plus beaux lauriers, mais le succès ne récompensera pas également tous vos efforts. Peu importe, pourvu que vous rentriez dans vos foyers avec le sentiment du devoir accompli. Que ceux qui sortiront vainqueurs de cette belle amicale persévèrent dans la voie qu’ils se sont ouverte pour porter toujours plus haut la perfection de leur art ; que les moins favorisés redoublent d’effort et de courage, confiants dans le succès qui viendra à son tour. Mais que tous emportent de ces deux journées le meilleur souvenir. Cette fête n’est pas seulement une fête de la jeunesse et de la gymnastique, non, elle revêt aussi le caractère d’une véritable manifestation d’esprit cantonal. Dans notre canton, où deux langues se coudoient, où chaque vallée a pour ainsi dire son caractère différent et ses mœurs spéciales, où les luttes politiques ne divisent que trop les enfants d’un même pays, où le régionalisme est si puissant dans notre canton dis-je plus qu’ailleurs, ces fêtes cantonales sont presque une nécessité parce qu’elles rapprochent les uns des autres les citoyens valaisans, leur donnent l’occasion de fraterniser sans arrière-pensée, de se connaître et s’apprécier, et surtout parce que, grâce à l’ampleur qu’elles prennent, elles sont avant tout des fêtes patriotiques par excellence, faisant vibrer nos cœurs d’un même et puissant amour : l’amour de notre chère terre valaisanne et par devant tout de la Suisse. C’est dans ces sentiments, chers gymnastes, que je souhaite à toutes vos sociétés vie et prospérité, et qu’encore une fois nous vous disons du plus profond de notre cœur : soyez les bienvenus ».