AcMy Marc Morand, 2020/2, D 2.1.3 Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion du 50e anniversaire de la fanfare municipale « l’Harmonie »., 20.06.1958 (Document)

Contexte de plan d'archivage

Archives Valais / Archiv Wallis (Institution)
- Association des Archives de la Commune de Martigny (AACM) (Archives)
  - Archives privées - Familles, Associations, Sociétés (Archives)
    - AcMy Morand Fonds Morand Marc, 1866-1970 (env.) (Fonds)
      - ACMy Morand Marc, 2020/2, 1866-1970 (env.) (Fonds)
        
        AcMy Marc Morand, 2020/2, D Sport – Culture – Société, 1926-1970 (env.) (Série)
        
        AcMy Marc Morand, 2020/2, D 2 Vie culturelle – Vie sociale, 1929-1970 (env.) (Série)
        
        AcMy Marc Morand, 2020/2, D 2.1 Fanfare « Harmonie municipale », 1929-1970 (env.) (Sous-série)
        
        AcMy Marc Morand, 2020/2, D 2.1.2 Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, lors d’une soirée de la fanfare municipale « l’Harmonie »., 1958 (Document)
        AcMy Marc Morand, 2020/2, D 2.1.3 Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion du 50e anniversaire de la fanfare municipale « l’Harmonie »., 20.06.1958 (Document)
        AcMy Marc Morand, 2020/2, D 2.1.4 Discours de Marc Morand lors d’une soirée de la fanfare municipale « l’Harmonie »., 1970 (env.) (Document)

Niveau:

Document

Zone d'identification

Cote:

AcMy Marc Morand, 2020/2, D 2.1.3

Titre:

Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion du 50e anniversaire de la fanfare municipale « l’Harmonie ».

Dates
Période de création:	20/06/1958

Support
Support / Träger:	Papier, 1 exemplaire dactylographié avec corrections manuscrites.

Zone du contenu et de la structure
Contenu:	Savoir : « Ce n’est pas sans émotion que je prends la parole ce soir pour apporter à la société jubilaire le salut, les félicitations et les meilleurs vœux des autorités et de la population de la Ville de Martigny, dont je suis bien sûr d’être le fidèle interprète. Cette émotion, vous la comprendrez quand vous saurez que celui qui vous parle a été un membre de notre Harmonie municipale, alors qu’elle était dans sa plus tendre enfance et qu’il fit partie pendant plusieurs années de son conseil, dirigé par deux fortes personnalités, j’ai nommé M. T. et O., dont le caractère autoritaire à l’époque n’était certes pas toujours commode ! A la joie de célébrer ce cinquantenaire et de fêter la société qui vient de nous donner avec brio, il y a quelques instants, la preuve éclatante de sa vitalité et la mesure du beau talent de ses musiciens, se mêle pour moi un peu de mélancolie devant la fuite rapide des années et aussi une certaine nostalgie de ces temps passés où la vie était si belle et si facile, en particulier pour ceux qui s’enthousiasmait leur jeunesse. C’est pourquoi, Mesdames et Messieurs, je suis heureux et ému à la fois d’être le porte-parole de la Ville de Martigny pour exprimer, en plus de nos vœux, toute notre gratitude à une société qui, plus que tout autre, vit de la vie de notre cité et, puisque le mot est à la mode aujourd’hui, disons-le, est totalement intégrée à celle-ci, méritant ainsi l’appui moral et financier de l’autorité municipale. Comment ne pas rendre hommage à notre Harmonie qui est associée, bien plus dont la participation est devenue quasi indispensable à toutes les manifestations officielles ou non, joyeuses ou tristes qui se déroulent dans notre bonne ville. Hier soit encore, vous étiez des nôtres, musiciens, pour recevoir nos écoliers rentrant de leur grande promenade, et il en est ainsi chaque fois que nous faisons appel à votre concours. Soyez-en [illisible], il n’est pas étonnant dès lors que l’Harmonie rencontre tant de sympathie dans notre population, qui vient de lui témoigner une fois de plus de son attachement en contribuant, par sa générosité et sa présence, à la réussite de ce jubilé.
	A cette époque où les soucis de la vie quotidienne semblent dominer presque toutes les autres préoccupations, où la plupart des problèmes qui agitent l’humanité se placent malgré leur apparence sur terrain économique et semblent devoir se résoudre par la loi du plus fort, il est réconfortant de voir des hommes épris de beauté et d’idéal s’écarter de ce matérialisme pour puiser aux sources vives et pures de l’art, les sentiments qui élèvent et anoblissent l’esprit. De tout temps, la musique, cette architecture des sons, a été considérée comme une des plus nobles expressions des sentiments multiples de l’être humain, tour à tour glorifiant et implorant la divinité, exaltant la patrie, traduisant les beautés de la nature, exprimant les joies et les tristesses de la vie. Heureux ceux qui cultivent cet art et honneur à eux. Mesdames et Messieurs, je ne voudrais pas terminer cette allocution sans saluer et féliciter, à mon tour, la Chanson valaisanne et son distingué directeur M. Haenni, qui ont bien voulu prêter leur concours à la manifestation d’aujourd’hui. C’est toujours avec un immense plaisir que j’entends cet ensemble vocal qui fait le plus grand honneur à la Ville de Sion et à notre canton. Enfin, il me reste un devoir bien agréable à remplir, c’est de remercier M. Edouard Morand, président de l’Harmonie municipale, et son comité pour tout le dévouement dont ils font preuve à tête de cette société, à laquelle, encore une fois, nous souhaitons succès et prospérité sous la direction compétente de M. le professeur Novi, à qui vont aussi nos compliments et nos félicitations ».