ACMy Besse-Vouilloz, 2020/6, A 3.2 Déclarations de Jules Emonet, président de la Commission scolaire, à l’attention du Conseil municipal de Martigny-Bourg au sujet de l’école de Mlle Cretton., 13.11.1879-14.11.1879 (Document)

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Document

Zone d'identification

Cote:ACMy Besse-Vouilloz, 2020/6, A 3.2
Titre:Déclarations de Jules Emonet, président de la Commission scolaire, à l’attention du Conseil municipal de Martigny-Bourg au sujet de l’école de Mlle Cretton.

Dates

Période de création:13/11/1879 - 14/11/1879
Lieu:Martigny-Bourg

Zone du contenu et de la structure

Contenu:Il certifie que le rapport de la commission des écoles de Martigny-Bourg pour l’année scolaire 1878/1879 ne renferme au sujet de l’école de Mlle Cretton uniquement ce qui suit : « La classe supérieure (des filles) est trop faible pour l’arithmétique, la géographie et le style ; de plus, il existe un contraste frappant entre le première et la deuxième division : la première est suffisamment forte relativement à l’âge des élèves qui la composent ; la deuxième, par contre, est trop faible. Il faudrait donc que l’institutrice, qui est loin d’être surchargée d’élèves, vouât son temps également et indistinctement pour toutes » (extrait conforme au rapport). Il atteste « que la population de Martigny-Bourg est quasi unanime à demander le changement de Mlle Cretton comme institutrice, que les pères de familles s’opposent énergiquement à ce que leurs enfants fréquentent cette école, et qu’en conséquence, la commission des écoles se trouverait dans une position par trop difficile si cet antagonisme devait durer encore. Nous sommes en présence d’une institutrice qui veut s’imposer à une commune contrairement à la population, malgré la commission scolaire et malgré le conseil, position absolument insoutenable. Quels progrès peuvent faire des élèves chez une institutrice dont elles doivent subir l’enseignement malgré elles ? Deux écoles pour les filles sont suffisantes pour notre commune, vu le grand nombre d’élèves qui descendent en Ville, soit aux écoles communales, soit surtout à l’école de Mlle Vouilloz. L’école de Mlle Cretton n’a pas été supprimée, mais seulement momentanément fermée, faute d’élèves, comme le porte le protocole des séances du Conseil. Le nombre des élèves de cette école est actuellement de cinq (sic), et cependant les soussigné a bien voulu faire plaisir à Mlle Cretton en lui donnant vendredi dernier dix nouvelles élèves ; ce nombre joint é cinq faisait un total de quinze élèves, mais le lendemain matin samedi, ce nombre de quinze se trouvait de nouveau réduit é cinq, les jeunes filles refusant d’y assister.
Le brevet que Mlle Cretton invoque et qu’elle ne nous a jamais exhibé date de l’ancienne loi, et lui a été délivré par M. Mabillard. Ce brevet n’ayant pas été renouvelé depuis la nouvelle loi du 4 juin 1873 [04.06.1873], Mlle Cretton ne peut invoquer l’article 47 de cette loi en sa faveur. De plus, le protocole porte que le personnel enseignant pour les écoles des filles est confirmé pour 1878/1879 (séance du 27.07.1878) et Mlle Cretton dans sa lettre au conseil a accepté sa nomination dans cette forme sans protester. Voilà en quoi sont les choses ! Pour moi, je regrette ce malheureux antagonisme, mais il existe réellement, et la position est telle que je l’ai décrite ».

Signature : Jules Emonet, président de la Commission scolaire.
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1879
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

URL vers cette unité de description

URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=398026
 

Réseaux sociaux

Partager
 
Accueil|Panier de commandeaucune entrée|Connexion|fr de en
Archives de l'Etat du Valais - Recherches en ligne