CH AcMy Mixte, 860 Hildebrand [I] de Riedmatten, évêque de Sion, entouré de plusieurs dignitaires ecclésiastiques et laïques accède à l'église paroissiale de Martigny, dédiée à Notre-Dame des Champs, accueilli par le prieur Jean Cornillon au chant des hymnes. Suit la messe chantée avec prédication

Contexte de plan d'archivage

Archives Valais / Archiv Wallis (Institution)
- Association des Archives de la Commune de Martigny (AACM) (Archives)
  - Archives publiques - Communes et Bourgeoisies (Archives)
    - CH AcMy Mixte Martigny-Mixte - Ancienne grande commune, 14. sc.-1935 (Fonds)
      - CH AcMy Mixte Fonds principal, 14. sc.-1935 (Sous-fonds)
        
        CH AcMy Mixte, 832-950 Eglise et paroisse - Confrérie du Saint-Esprit, 1338-1934 (Série)
        
        CH AcMy Mixte, 859 Guillaume Brunet, notaire, syndic de Martigny-Bourg, et les autres syndics, agissant en faveur de la Confrérie du Saint-Esprit, amodient à Claude Bergueroz, de Ville, un glarier situé es Epineys pour 2 écus au coin du roi d'introge., 24.04.1531 (Document)
        CH AcMy Mixte, 860 Hildebrand [I] de Riedmatten, évêque de Sion, entouré de plusieurs dignitaires ecclésiastiques et laïques accède à l'église paroissiale de Martigny, dédiée à Notre-Dame des Champs, accueilli par le prieur Jean Cornillon au chant des hymnes. Suit la messe chantée avec prédication
        CH AcMy Mixte, 861 Reconnaissances en faveur de la Confrérie du Saint-Esprit reçues par Claude Piamont, curial de Martigny., 1585-1603 (Document)

Niveau:

Document

Zone d'identification

Cote:

CH AcMy Mixte, 860

Cotes anciennes:

CH AEV, Martigny-Mixte, 860

T 2 no 4

Titre:

Hildebrand [I] de Riedmatten, évêque de Sion, entouré de plusieurs dignitaires ecclésiastiques et laïques accède à l'église paroissiale de Martigny, dédiée à Notre-Dame des Champs, accueilli par le prieur Jean Cornillon au chant des hymnes. Suit la messe chantée avec prédication du frère Sébastien et collation de la confirmation. Ensuite le prélat prescrit au prieur de faire dire par ses fidèles le Pater, l'Ave, le Credo, les préceptes du décalogue et de leur faire un sermon en langue populaire tous les dimanches et fêtes. Il porte l'interdiction de se tenir, durant les offices, sur le cimetière ou dans les tavernes et les hospices; les procureurs de l'église noteront les infractions qui seront passibles de 4 gros en faveur de la fabrique de l'église; même peine pour ceux qui s'adonnent au jeu durant les offices ou la prédication; nul ne vendra des denrées ni ne tiendra boutique avant la fin des offices à moins que ce ne soit pour des malades ou des étrangers de passage. Le jour du Seigneur doit être tellement observé que personne ne se rende auprès de l'évêque en ce jour. On entend dire que, ce jour-là, des personnes chargent leurs bêtes et font d'autres oeuvres de ce genre. Ceux qui se livreront à de tels travaux seront amendés de 25 livres mauriçoises. Il est interdit, sous peine de 4 gros, de prendre en vain le nom du Seigneur, de jurer par le sang ou la sueur du Christ, par ses plaies ou sa passion et de blasphémer le nom de Dieu, de la Vierge ou des saints. Les noms des contrevenants seront transmis au procureur fiscal qui leur imposera 3 livres d'amende. Il ordonne de réparer les deux croix en y ajoutant les lames dorées qui manquent, deux calices en partie gâtés, de faire exécuter une pyxide en argent pour y déposer le corps du Christ. Il prescrit au prieur de faire relier missel, graduel et tous les livres du choeur qui en ont besoin.
Le recteur de l'autel de Saint-Jean érigé dans l'église le fera restaurer, le munira d'ornements, lui fera un escabeau neuf et un plancher convenable. Le frère Sébastien Christian, amodiataire du prieuré, s'est offert pour procurer à l'église une chaire qu'il placera à l'endroit le plus favorable. Le plancher de l'église en partie détruit sera refait en bois.
Noble Jean de Montheolo, vidomne de Martigny, s'engage à faire un nouveau sol dans la chapelle de Saint-Antoine dite aussi la chapelle des vidomnes. Ce sol sera en bois, en pavés carrés ou en dalles de Vollèges "de quarron". Il y mettra des fenêtres en verre enchâssées dans des cadres en fer. La communauté doit entretenir le toit de la même chapelle et deux cierges sur des candélabres.
Sur le conseil de son entourage, l'évêque demande à la communauté et au prieur de transformer les deux tiers de la vaste grange du prieuré pour en faire une vraie grange bien aménagée. La communauté conduira sur les lieux les matériaux nécessaires, pierres, bois, chaux, sable, à ses frais, tandis que le prieur devra payer les ouvriers; le tout doit être achevé dans trois ans sous peine de 25 livres mauriçoises. Le tiers restant de la grange sera utilisé par le prieur comme place ou jardin. Pour l'exécution de tout ce qui a été prescrit, la communauté établira deux ou trois procureurs.