CH AcMy Mixte, 864 L'évêque Hildebrand [II] Jost, lors de la visite de la paroisse de Martigny, promulgue des prescriptions générales dont voici la dernière. "Ayant découvert que nombre de curés et de prêtres célèbrent leur messe (comme ils l'appellent), messe réprouvée et interdite par le Concile

Contexte de plan d'archivage

Archives Valais / Archiv Wallis (Institution)
- Association des Archives de la Commune de Martigny (AACM) (Archives)
  - Archives publiques - Communes et Bourgeoisies (Archives)
    - CH AcMy Mixte Martigny-Mixte - Ancienne grande commune, 14. sc.-1935 (Fonds)
      - CH AcMy Mixte Fonds principal, 14. sc.-1935 (Sous-fonds)
        
        CH AcMy Mixte, 832-950 Eglise et paroisse - Confrérie du Saint-Esprit, 1338-1934 (Série)
        
        CH AcMy Mixte, 863 Liste des rentes dues au prieuré, à l'église et à la chapelle de Saint-Michel (fondée en 1494 par noble Nanterme, vidomne) pour offices fondés., 1494-1621 (Document)
        CH AcMy Mixte, 864 L'évêque Hildebrand [II] Jost, lors de la visite de la paroisse de Martigny, promulgue des prescriptions générales dont voici la dernière. "Ayant découvert que nombre de curés et de prêtres célèbrent leur messe (comme ils l'appellent), messe réprouvée et interdite par le Concile
        CH AcMy Mixte, 865 Procédure entre Claude Piamont, comme syndic de Martigny, et Jean Dupont, vice-châtelain de Martigny, qui est accusé de devoir 7 doublons d'or d'Espagne à lui cédés par Jean de Prato pour une chasuble destinée à l'église de Martigny., 1624 (Document)

Niveau:

Document

Zone d'identification

Cote:

CH AcMy Mixte, 864

Cotes anciennes:

CH AEV, Martigny-Mixte, 864

T 2 no 39

Titre:

L'évêque Hildebrand [II] Jost, lors de la visite de la paroisse de Martigny, promulgue des prescriptions générales dont voici la dernière. "Ayant découvert que nombre de curés et de prêtres célèbrent leur messe (comme ils l'appellent), messe réprouvée et interdite par le Concile de Trente et les sacrés canons, nous la rejetons et interdisons de la célébrer sous peine au choix". Parmi les prescriptions propres à Martigny, à noter les suivantes: au lieu de deux chandeliers en bronze, il faut en mettre six aux solennités. A l'avenir, on utilisera un autre récipient que le calice pour donner l'ablution aux laïcs qui communient. On achètera un antépendium pour le maître-autel, semblable à celui du Saint-Rosaire de Conthey. Il faut restaurer les reliquaires, le pied de la grande croix, les lames de métal défectueuses seront remplacées; pour fournir les cierges, le prieur perçoit un kreuz par feu. L'armoire où sont conservés les titres de la communauté doit être munie d'une porte plus belle; le pinacle de l'autre armoire est à détruire. Les anciennes custodes seront vendues pour acheter des chandeliers en bronze. Le baptistère sera haussé de deux degrés. Les reconnaissances du prieuré sont à renouveler, elles seront placées dans une arche à trois clés dont une sera tenue par le prieur, une par le juge et une par les procureurs de l'église. Les deux colonnes qui sont devant l'église seront transportées à Sion comme souvenir de l'antiquité.
L'autel Saint-Antoine a été fondé, dit-on, par les nobles de Montheolo, vidomne, qui devront produire l'acte de fondation. L'autel de la confrérie a été fondé par la famille Patrici, les biens de dotation sont annexés au prieuré. Ceux qui veulent être ensevelis en face de cette chapelle, dans la nef, sont tenus de faire le plancher au-dessus de leur tombe. L'autel Saint-Jean dit aussi du Saint-Rosaire, il faut en agrandir la chapelle du côté de Sion; noble In Albon aura soin d'y aménager la tombe du capitaine de Supersaxo, son beau-père. A la chapelle des morts, il faut refaire la grille, le plancher et le plafond. Jean de Prato affirme que ses ancêtres ont fondé l'autel de Saint-Sébastien; cet autel doit être muni de deux chandeliers en bronze. On dit qu'un certain Augier (Ogier), de Martigny a fondé l'autel de Saint-Crispin; ce saint mérite un tableau plus convenable. Ordre est donné à Jean de Prato, Jacques Borseri, notaires, et aux héritiers de feu le banneret des Granges d'y pourvoir. La chapelle de Saint-Michel doit être pourvue de canons, d'une croix, de deux chandeliers de bronze et d'ornements décents. La messe y est dite deux fois la semaine. J. Jost, économe, découvre une fondation de 5 florins en faveur de cette chapelle plus cinq autres qui sont donnés par les bourgeois.
L'acte de visite énumère les biens du prieuré: vignes, 24 fossoyers; prés, 26 seyteurs avec un mayen de peu d'importance; dîmes et prémices, neuf sacs et demi de seigle; chaque foyer de Ravoire doit une quartane d'avoine et chaque foyer de la Combe, une de noix; champs, 10 arpents; dîme de chanvre de la dîme de la châtellenie; dîme de vin de Conthey, 10 setiers, de Martigny, deux chars chaque année, la maison du vicaire avec jardin et grange.