CH AcMy Mixte, 968 1) 17.03.1748, Martigny. L'Hôpital de Saint-Théodule de Martigny se louait à un paysan qui, avec les revenus, entretenait sa famille, logeait les pauvres qui se présentaient après avoir expulsé ceux qui s'y trouvaient et ne leur servait rien d'autre que du bouillon, si l'on peut

Contexte de plan d'archivage

Archives Valais / Archiv Wallis (Institution)
- Association des Archives de la Commune de Martigny (AACM) (Archives)
  - Archives publiques - Communes et Bourgeoisies (Archives)
    - CH AcMy Mixte Martigny-Mixte - Ancienne grande commune, 14. sc.-1935 (Fonds)
      - CH AcMy Mixte Fonds principal, 14. sc.-1935 (Sous-fonds)
        
        CH AcMy Mixte, 951-1014 Hôpital, 1462-1935 (Série)
        
        CH AcMy Mixte, 967 Legs de 40 batz en faveur de l'Hôpital de Martigny par M. Thévenoz., 22.02.1748 (Document)
        CH AcMy Mixte, 968 1) 17.03.1748, Martigny. L'Hôpital de Saint-Théodule de Martigny se louait à un paysan qui, avec les revenus, entretenait sa famille, logeait les pauvres qui se présentaient après avoir expulsé ceux qui s'y trouvaient et ne leur servait rien d'autre que du bouillon, si l'on peut
        CH AcMy Mixte, 969 Devant J.-Joseph Ganioz, commissaire, Martin-Antoine Aubert, recteur de l'Hôpital de Saint-Théodule, se reconnaît responsable devant les citoyens de Sion et les nobles Ambuël du fief qui a été reconnu en faveur des citoyens de Sion et de noble Etienne de Platea, bailli, par les

Niveau:

Document

Zone d'identification

Cote:

CH AcMy Mixte, 968

Cotes anciennes:

CH AEV, Martigny-Mixte, 968

T 11 no 9

Titre:

1) 17.03.1748, Martigny. L'Hôpital de Saint-Théodule de Martigny se louait à un paysan qui, avec les revenus, entretenait sa famille, logeait les pauvres qui se présentaient après avoir expulsé ceux qui s'y trouvaient et ne leur servait rien d'autre que du bouillon, si l'on peut l'appeler de ce nom. Quant aux malades, il les acheminait jusqu'à l'hôpital le plus proche. La maison était sale, toujours remplie de pauvres qui allaient et venaient et qui s'adonnaient aux disputes, au vol et à toutes sortes de vices. Les charge-ayants de Martigny pensèrent à confier la maison aux soeurs de Saint-Vincent de Paul, elles ne purent venir; à des servantes, après 2 ans elles s'en allèrent. Le 17.03.1748, ils décident qu'un groupe de femmes sans voeux perpétuels restera dans la maison et y exercera son activité sans risque d'être déplacé, si ce n'est pour cause d'inconduite notable; une commission s'occupera de l'administration des biens. On ne tiendra qu'un cheval pour conduire les pauvres et pour les besoins de l'hôpital. Les tailles payées par les marchands forains et l'argent donné par les fiancés pour salves de fusils sont affectés à l'hôpital. Ces quasi-soeurs s'occuperont encore du linge d'église. Il leur est permis de faire des collectes en faveur de l'hôpital et tous ceux qui seront reçus dans la communauté de Martigny devront lui faire un don.
2) 10.05.1756. Approbation de Jean-Hildebrand Roten, évêque de Sion [sceau en cire rouge], de François-Frédéric Ambuel en 1765 [sceau sur papier], de Joseph-Antoine Blatter en 1806 [sceau en cire rouge] et de Joseph-Xavier de Preux en 1812, interdisant toutefois le changement de l'hôpital en cloître de moniales.

Dates
Période de création:	17/03/1748 - 10/05/1756

Support
Support / Träger:	Parchemin
Format larg. x H (cm):	58x71
Description de sceau:	2) Voir la notice elle-même

Zone du contexte
Rédacteur / Redakteur:	1) Etienne Ganioz, lieutenant, Jean-Joseph Ganioz, capitaine, François-Joseph-Emmanuel Ganioz, châtelain, François-Joseph Jost, notaire, etc.