CH AEV, AC Port-Valais, P 13 Reconnaissance générale des hommes de la commune, juridiction et paroisse de Port-Valais envers les illustres seigneurs du Valais. A la demande d'Anthonius Mayencet, bourgeois de Loèche, ancien gouverneur de Saint-Maurice, commissaire général du bailli du Valais et jug

Contexte de plan d'archivage

Archives Valais / Archiv Wallis (Institution)
- Archives de l'Etat du Valais (AEV) / Staatsarchiv Wallis (StAW) (Archives)
  - Archives des Communes, Bourgeoisies et Paroisses / Gemeinde-, Burger- und Pfarrarchive (Archives)
    - CH AEV, AC Port-Valais Port-Valais, Commune, 1342-20. sc. (Fonds)
      - CH AEV, AC Port-Valais, P Papiers, 1342-20. sc. (Série)
        
        CH AEV, AC Port-Valais, P 1-460 Papiers anciens divers et correspondance diverse, 1342-1935 (Sous-série)
        
        CH AEV, AC Port-Valais, P 12 Présentation d'un mémoire à Antoine d'Agrasca, moine et vicaire général de l'abbaye Saint-Michel de Cluses, diocèse de Turin, en faveur de Louis Mandolla pour le prieuré de Port-Valais, avec citation de plusieurs documents de 1245 à 1479., 23.11.1570 (Document)
        CH AEV, AC Port-Valais, P 13 Reconnaissance générale des hommes de la commune, juridiction et paroisse de Port-Valais envers les illustres seigneurs du Valais. A la demande d'Anthonius Mayencet, bourgeois de Loèche, ancien gouverneur de Saint-Maurice, commissaire général du bailli du Valais et jug
        CH AEV, AC Port-Valais, P 14 Extrait du protocole de rapports faits au châtelain de Saint-Gingolph par les gardes forestiers des bois de la bourgeoisie de la Tour-de-Peilz, bois situés sur le territoire de la châtellenie de Saint-Gingolph, écrit par Claude Tornery, châtelain de Saint-Gingolph, nev

Niveau:

Document

Zone d'identification

Cote:

CH AEV, AC Port-Valais, P 13

Titre:

Reconnaissance générale des hommes de la commune, juridiction et paroisse de Port-Valais envers les illustres seigneurs du Valais. A la demande d'Anthonius Mayencet, bourgeois de Loèche, ancien gouverneur de Saint-Maurice, commissaire général du bailli du Valais et juge des reconnaissances de fiefs, droits et émoluments des illustres et magnifiques seigneurs du Valais dans le mandement de Monthey pour la rénovation desdites reconnaissances, et devant Johannes Devanteri, bourgeois de Monthey, notaire d'autorité apostolique et impériale, commissaire substitut, Johannes Baruchet et Johannes Gyrod, en tant que syndics et procureurs de la commune, juridiction et paroisse de Port-Valais, comme établi dans un acte signé par le notaire Johannes de Nuce, de Vouvry, du 13 février 1576, du consentement de leurs conseillers Franciscus et Jacobus Porpaz et Hudricus Chappellet, présents, garants de tous les hommes de cette paroisse, reconnaissent:
1) la teneur de la reconnaissance des droits féodaux dus au prieur, établie sous la commande d'Aymo de Montefalcone, évêque et comte de Lausanne et prieur commendataire de Port-Valais (droits reconnus par Michael Duchod, syndic de Port-Valais; reconnaissance reçue le 12 décembre 1502 par le notaire Johannes Fabri, de Bonna, diocèse de Genève, commissaire des revenus du prieuré), ainsi que la teneur d'une autre reconnaissance, établie à la demande du révérend Georgius de Prez, prieur commendataire de Port-Valais, par le notaire soussigné, reconnue par Jacobus Porpaz et Claudius Perey, syndics de Port-Valais, du consentement de leurs conseillers Claudius Chablex, Anthonius Duchod, Ansermus Bron et Petrus Baruchet, en date du 22 octobre 1551 (folio 3);
2) le transfert aux seigneurs du Valais, en tant que maîtres souverains, des anciens droits dus autrefois au duc de Savoie et au prieur seigneur du lieu, en vertu de la rémission faite au profit des Patriotes par le révérend Ludovicus Mandolaz, dernier prieur dudit prieuré, consignée par un document établi par Martinus Guntren, secrétaire du pays, et par le notaire soussigné, daté du 19 décembre 1570, selon lequel les Patriotes obtiennent l'omnimode juridiction, les bans, clames, leysines, commissions et échutes de toute la juridiction et paroisse de Port-Valais, et même le droit de dernier supplice, auparavant réservé au haut seigneur (le duc de Savoie), dans ledit territoire de Port-Valais dont on détermine les confins: en commençant par le côté occidental et le lieu du Pignat près d'Eydier en remontant, par une ligne qui divise les territoires ou communs et juridiction [des communes] de Port-Valais et de Saint-Gingolph jusqu'au ruisseau dit Savoret, et de là jusqu'au lieu-dit "Sougiez" (Saugy) par le chable appelé Sougiez divisant les communs de ladite juridiction de Port-Valais et ceux de la Tour-de-Peilz, en allant dudit Chablez jusqu'à la Fresta (la frête) de la montagne dite Chaux Meynier (la Chaumény); de même, du lieu-dit "Pignatz" en descendant, par une ligne tendant vers le lac le long du Petit Rhône jusqu'à la Gollia (Gouille à) Richard, et de ladite Gollia par le Petit Rhône en direction de la grange de feu Jaquetus de Cresco de la Tour, jusqu'au bras dit Ruysaud, et de ce bras jusqu'au Grand Rhône, et dudit Grand Rhône remontant le long [du Rhône] jusqu'au lieu-dit de "la Revenettaz" (La Revenette), et de là jusqu'au rocher dit de la Suche, en poursuivant par les frêtes de la montagne de Derochiaz jusqu'au lieu-dit "Pré Brunet" (fol. 3 verso);

3) les obligations énoncées en 10 articles, concernant: les possessions comprises dans ce territoire, sous condition de mainmorte; les droits de boucherie (don des "Collis" et de 3 deniers genevois par porc); les corvées à exécuter deux fois par année pour chaque feu, au temps du carême et des fenaisons; les dîmes de tout ce qui est semé; les divers services, rentes et cens annuels à payer au terme fixé, ou le double le lendemain; le droit de plaît (placitum), soit le double du service annuel, à payer dans les 40 jours qui suivent le décès du prieur; la diète de fruit (salaire d'un jour?) pour l'alpage de la montagne Derochia, une fois l'an; l'interdiction de mener ses bêtes dans un autre alpage que celui de ladite montagne sans permission du prieur; l'usage des bois, pâtures et eaux, tenu du prieur; le droit de mainmorte, soit le droit pour le prieur d'entrer en possession des biens des sujets décédés sans enfants légitimes, à l'exception des arrangements établis avec le prieur (allusion aux articles de 1429 avec Jean de la Fléchère) (fol. 5 verso);
4) les biens appartenant au prieuré, soit: un grand clos de pré d'environ 40 fauchées; une maison ou pressoir aux Evouettes; un clos de pré, terre et forêt de 3 fauchées environ à Eydiez, à l'endroit appelé "Clos du prieuré"; une maison ou "murassia" du prieuré, avec grange, verger et pré des Lugeressis d'environ 12 fauchées; tout proche, au clos de La Duyt, une fauchée de pré; 2 autres fauchées de pré sises au territoire de Borbot; 6 fauchées de pré sises au pré Sibloz; un clos dit "de la Ryvaz", d'environ 2 fauchées; une pièce de vigne sise aux Evouettes, au lieu-dit "en la grand vigne", d'environ 20 fosserées; une autre pièce de vigne d'environ 16 fosserées, sise au lieu-dit "en la Forneyre"; de même, les biens de feu Henricus Gauterii, échus au prieuré en échute, soit: a) 2 fauchées de pré sises au lieu-dit "en Gramont"; b) un autre pré avec grange, au lieu-dit "es Rozeyres"; c) le quart d'une fauchée de pré; d) une autre pièce de pré à côté de la Gollia (Gouille) Nyton; e) une pièce sise aux Evouettes, au lieu-dit "in Preysiis", et une autre pièce de vigne d'environ une pose, au même endroit; de plus, les biens albergés par Claudius et Aymo Deprez, seigneur(s) de Corsallez, en faveur du prieur Georgius Deprez, selon acte du 5 novembre 1555, soit: a) la maison et la tour de la souste, sise sur la rive du lac du Bouveret; b) tout proche de la Tour, à l'occident, une maison avec grenier, four et annexes; c) une pièce de pré proche du Bouveret, au lieu-dit "es Rozeires" avec grange et matériel; d) une demi-fauchée de pré au même lieu, tous biens que les seigneurs du Valais tiennent en amodiation et affermage (fol. 7 verso);

5) les biens tenus en fief, soit pâtures, râpes, bois, îles et possessions sises au lieu-dit des "Illes", à l'exception d'un pré appelé de la Rivaz, appartenant au prieuré et devant être clôturé, étant entendu que le curé du lieu puisse faire paître ses bêtes dans le commun des Illes, sauf si les communiers le clôturent, pour lequel territoire ces derniers doivent aux seigneurs du Valais 12 deniers lausannois, à chaque fête de Saint-Michel; de même, d'après une reconnaissance du 12 décembre 1502 établie par le notaire Johannis Fabri, de Bonna, un matz (massum) tant de pré que bois et de râpes, appelé de Challavorneyres, d'environ 94 poses, sis dans le territoire de Port-Valais, que les communiers tiennent en indivis et pour lequel ils doivent aux magnifiques seigneurs du Valais 2 sols 7 deniers, deux tiers d'un denier et le sixième d'un autre denier mauriçois, 8 sols 7 deniers et deux tiers d'un autre denier genevois avec obole, et deux tiers d'un autre denier lausannois, 5 coupes de froment, 2 parts d'un quarteron et 2 parts du douzième d'un autre quarteron de froment, mesure de Vevey, en vertu des redevances et de la sufferte (sufferta) imposée par lesdits seigneurs en raison de la réduction de la présente reconnaissance dite Maxi, soit 7 deniers et une poyèse (poysia) mauriçois dus annuellement auxdits seigneurs par lesdits confessants, en précisant que si les communiers divisaient ce territoire possédé en indivis, ils seraient astreints à payer chacun sa quote-part (fol. 18);
6) enfin, la teneur d'une reconnaissance récente, faite le 27 mai 1555 par les syndics Petrus Bergier et Anthonius Duchod, du consentement de leurs conseillers Petrus Baruchet, Melior Brosoz, Ansermodus Bron et Claudius Perey, ainsi que plusieurs autres, représentant tous la commune de Port-Valais, à l'instance de Johannis Cleyman et d'Egidius Jossen Bantmatter, commissaires généraux pour la rénovation des reconnaissances au profit des seigneurs du Valais, dans les mains de Franciscus de Loes, bourgeois de Sembrancher, et du soussigné notaire Johannes Devantery, commissaire substitut desdites reconnaissances, par quoi ils reconnaissent aux seigneurs du Valais, qui en ont reçu le pouvoir de la part de la ville de Berne, selon une coutume du 14 décembre 1458, approuvée par les confessants au commissaire du duc de Savoie, relative à la garde annuelle due au château de Chillon, soit 20 sols genevois chaque année à la Saint-Martin d'hiver, et en outre, selon la même reconnaissance, un chapon ou une poule de la chaponnerie et 2 deniers genevois pour le droit de brenerie (breneria) à payer au même terme par chaque feu de ladite juridiction et paroisse de Port-Valais, soit, à l'époque de cette dernière reconnaissance, et à l'exclusion du feu du curé, 32 feux (nombre inchangé depuis lors): 15 à Eydier, 12 aux Evouettes et 5 à Port Valley (fol. 24).
28.04.1642, reconnaissance de tout ce document, en présence du notaire Joannes Baudi, commissaire substitut, par les syndics Amedeus, fils de feu Franciscus Baruchet, et Franciscus, fils de feu Amedeus, fils Porpaz, du consentement de leurs conseillers Joannes, fils de feu Joannes Chablex; Franciscus, fils de feu Aymo Baruchet; Laurentius, fils de feu Joannes Bergier alias de Lespitaux; et Claudius, fils de feu Joannes Chablaix alias Beaumont, au nom de la communauté de Port-Valais, en plus de ce qui a déjà été reconnu dans les mains du notaire et d'Humbertus Davidis le 24 mai 1634 (fol. 26 verso).