CH AEV, AC Hérémence Suppl. II, S 422 Testament du capitaine Jean Maioral. Il lègue 100 écus pour des messes à dire aussitôt après sa mort, 25 écus au Chapitre de Sion, 25 au V[énérable] Clergé, 25 au curé d'Hérémence et autant aux Pères capucins. Il lègue 4000 écus à la Confrérie du Saint-Esprit,

Contexte de plan d'archivage

Archives Valais / Archiv Wallis (Institution)
- Archives de l'Etat du Valais (AEV) / Staatsarchiv Wallis (StAW) (Archives)
  - Archives des Communes, Bourgeoisies et Paroisses / Gemeinde-, Burger- und Pfarrarchive (Archives)
    - CH AEV, AC Hérémence Hérémence, Commune / Bourgeoisie, 1328-20. sc. (Fonds)
      - CH AEV, AC Hérémence Suppl. II Supplément II, 1499-20. sc. (Sous-fonds)
        
        CH AEV, AC Hérémence Suppl. II, S 418-433 Affaires du capitaine Jean Mayoraz et de son épouse Marie-Marguerite Sierro, 1774-19. sc. (Dossier)
        
        CH AEV, AC Hérémence Suppl. II, S 421 Recouvre des censes des obligations de Marie-Marguerite Sierro relaissée de Jean Mayoraz, capitaine et Mayor de la paroisse d'Hérémence du 19 novembre 1800., 1800-1806 (Document)
        CH AEV, AC Hérémence Suppl. II, S 422 Testament du capitaine Jean Maioral. Il lègue 100 écus pour des messes à dire aussitôt après sa mort, 25 écus au Chapitre de Sion, 25 au V[énérable] Clergé, 25 au curé d'Hérémence et autant aux Pères capucins. Il lègue 4000 écus à la Confrérie du Saint-Esprit,
        CH AEV, AC Hérémence Suppl. II, S 423 Livre de la rente des biens du défunt Monsieur le capitaine Mayoraz, fait pour Jean, fils de Jean Mayoraz au nom de sa femme Marguerite Sierro., 1800 (Document)

Niveau:

Document

Zone d'identification

Cote:

CH AEV, AC Hérémence Suppl. II, S 422

Cotes anciennes:

Anciennes cotes: D 66 et 67.

Titre:

Testament du capitaine Jean Maioral. Il lègue 100 écus pour des messes à dire aussitôt après sa mort, 25 écus au Chapitre de Sion, 25 au V[énérable] Clergé, 25 au curé d'Hérémence et autant aux Pères capucins. Il lègue 4000 écus à la Confrérie du Saint-Esprit, 600 pour augmenter la fondation existante pour du pain à distribuer chaque année; 2400 écus pour la fondation de l'école d'Hérémence avec un prêtre, de préférence membre de la famille Mayoral ou des Sierro. L'école doit se tenir de la Sainte-Catherine à la Pentecôte. Ce prêtre doit dire 2 messes par semaine pour le repos de son âme et celle des siens, et il devra prêter aide au curé. Le bénéfice recevra en outre un morceau de jardin au village de la Zina (confins indiqués). Le solde de 1000 écus est légué à la Confrérie du Saint-Esprit: 600 écus pour l'aumône de la Pentecôte. En cas de guerre, incendie, les intérêts du capital (mais pas pour plus de 3 ans) pourront être employés par la communauté. En cas de pénurie de prêtres, la fondation pourra servir au régent laïc, etc.
Ses filleuls reçoivent chacun un écu neuf; les filleules reçoivent un mouchoir de soie à charge de prier pour lui. On respectera les accords faits au sujet des "acquis" de ses deux épouses défuntes Catherine et Marie Sierro. On fera les paiements en commençant par utiliser l'argent liquide, etc. avant de toucher aux biens-fonds et obligations formelles.
Il lègue à Jean, Augustin et Georges, fils de son oncle Nicolas Mayoraz, sa maison à Sion, avec ses meubles et prévoit des substitutions aux enfants mâles aînés, etc. Si la maison n'est pas bien entretenue, elle reviendra à la commune d'Hérémence. Aux mêmes, il lègue sa vigne à Plate (Sion), un "cubeau" d'argent; à Jean Mayoral, celui du grand capitaine de Torrenté; à Georges Mayoral, celui du grand banneret de Kalbermatten; à Jean, fils de Jean Mayoral son valet, s'il est à son service à son décès, son bâtiment où il habite en Ville (Hérémence), sous réserve de l'usufruit viager de son épouse, avec un grenier à Pied-Ville (confins indiqués), sous diverses réserves.
Il lègue à Nicolas Sierro, son valet, s'il le sert à son décès, 3 quarts de champ en Pileta et une vigne en Dorbain/Savièse. Il lègue aux héritiers de son oncle Antoine Mayoral 3 bichets de champ en la Gard; aux successeurs d'Antoine Mayoral un prés en l'Erneya.
Il institue ses héritiers légaux par troncs et non par têtes. Suivent diverses conditions.
Il lègue à Jean fils de Jean Mayoral, s'il est encore son domestique à son décès, un grenier en Ville.
On trouve au bas de ce texte la signature autographe de "Jean Maioral capitene" et l'approbation par l'évêque Joseph Antoine [Blatter], datée du 25 juillet 1800, avec son sceau plaqué sur cire rouge.
Sur une seconde feuille, la suite du testament: il institue héritiers les 4 enfants de feu son oncle Nicolas Mayoral, Jean, Augustin, Georges, Marie, pour la "troisième portion". Il interdit les "récompenses" pour les biens aliénés, ceci afin d'éviter toute discussion.
Suit déclaration du même capitaine qui veut que ce testament soit exécuté comme il l'a dicté et fait écrire par une "main étrangère", et sa signature autographe. Sceau plaqué sur cire rouge.
Suit l'approbation de Pierre Joseph Imseng doyen du Chapitre de Sion (sceau plaqué sur cire rouge).
Suit signature et sceau sur cire rouge d'André Passy marchand à Sion et de Jean-Thomas Sierro vicaire à Sion et curé hors de ville.
Suit mention que le 30 octobre 1799, les héritiers ont tous donné leur accord aux legs pies.