AcMy Lugon, B 2.3/18 Correspondance de Pierre-Joseph Tissot adressée à son ami Auguste Lugon, maréchal à Finhaut [ajout : Auguste Lugon, Grand-Saint-Bernard], savoir : \ « Cher ami, Je viens de recevoir hier seulement votre grâcieuse lettre du 12.11.1854, qui m’a été transmise de Turin par un de

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Document

Zone d'identification

Cote:AcMy Lugon, B 2.3/18
Titre:Correspondance de Pierre-Joseph Tissot adressée à son ami Auguste Lugon, maréchal à Finhaut [ajout : Auguste Lugon, Grand-Saint-Bernard], savoir :
« Cher ami, Je viens de recevoir hier seulement votre grâcieuse lettre du 12.11.1854, qui m’a été transmise de Turin par un de mes amis ; probablement, elle lui aura été remise par Monsieur Squinaboz qui ne connaissait pas mon adresse. J’ai été bien charmé d’apprendre de vos nouvelles, mais je suis loin de mériter les louanges que vous me faites pour le peu que je puis avoir fait pour vous, et si j’ai agi de cette manière envers vous, c’est parce que vous le méritiez sur tous les rapports ; ne croyez pas de vous avilir étant ouvrier, ce n’est point le métier qui avilit l’homme, au contraire il l’ennoblit. J’estime un ouvrier laborieux et vertueux qui sait se suffire à lui-même. Je vous assure que j’ai dit bien des fois à mon épouse que je serais heureux si j’avais un fils comme vous et j’enviais le bonheur de vos parents. Je suis venu me fixer à Gênes depuis onze mois, et si je puis vous être utile en quelque manière ici, vous pouvez vous adresser à moi sans cérémonies. Mon adresse est Rue des Menuisiers n° 7, 4e étage, proche l’église des Grâces à Gênes, Pierre-Joseph Tissot, mais non capitaine, il y a longtemps que je ne suis plus militaire. Je vous souhaite toutes sortes de prospérités, et que vous puissiez trouver une compagne digne de vous. Je finis en vous embrassant du plus profond de mon cœur, votre tout dévoué ami P.J. Tissot. Mon épouse me charge de vous saluer de sa part et je vous prie de faire agréer nos salutations à vos parents quoique ne les connaissant pas. Vous aurez certainement fait un jugement téméraire sur ce que je ne répondais pas à votre lettre, j’en étais bien innocent. »
Papier, déchiré. Timbres postaux de Gênes, Turin, Lucerne.

Dates

Période de création:22/08/1855
Lieu:Gênes, Italie
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1855
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

URL vers cette unité de description

URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=386634
 

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