CH AEV, Eugène de Riedmatten, 2010/11, 3.4.1 Charles Emmanuel de Rivaz (1753-1830), 1803-1817 (Sous-série)

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Sous-série

Zone d'identification

Cote:CH AEV, Eugène de Riedmatten, 2010/11, 3.4.1
Titre:Charles Emmanuel de Rivaz (1753-1830)
Période de création:1803 - 1817

Zone des notes

Notes:Fils de Charles Joseph de Rivaz, avocat juré au Sénat de Savoie et châtelain de Saint-Gingolph, et de Marie-Julienne de Nucé, Charles Emmanuel de Rivaz est le neveu de Pierre de Rivaz et le cousin d'Anne Joseph, d'Isaac et de Pierre Emmanuel Jacques de Rivaz. En 1776, il épouse sa cousine Marie-Catherine de Nucé, fille d'Eugène-Hyacinthe de Nucé, fermier des postes à Saint-Maurice, et belle-sœur de Louis Tousard d'Olbec. Il se forme au Collège royal de Thonon, puis il étudie le droit, les lettres latines et les sciences naturelles à Turin et il obtient enfin un doctorat en droit. Il a exercé la charge d'avocat juré au Sénat de Savoie.
En 1790, Charles Emmanuel de Rivaz tente en vain une médiation entre les sujets révoltés de Monthey et les dizains du Haut-Valais; il se réfugie quelques mois en Savoie. Dès 1791, il devient le châtelain de Saint-Gingolph. Préfet national dès 1798, il fut destitué en 1802, lors de l'occupation du Valais par le général Louis-Marie Turreau de Garambouville. Il a occupé les fonctions de député à la Diète fédérale en 1801, en 1805 et en 1814, de conseiller d'Etat (1802-1805) et de président du Tribunal suprême en 1806.
Membre de la députation valaisanne appelée en 1810 à Paris par Napoléon pour discuter de l'incorporation du Valais à la France, Charles Emmanuel de Rivaz représente, sous le régime français, le département du Simplon au Corps législatif (1812-1813). Il refuse, en 1814, la charge de vice-bailli. En décembre 1814, les députés du Bas-Valais proclament leur séparation d'avec le Haut-Valais et nomment un gouvernement qui prend le nom de Commission. Opposé à cette partition, Charles Emmanuel de Rivaz ne veut pas y siéger et entraine avec lui presque toutes les communes du dizain de Saint-Maurice. L'intervention de la Diète fédérale n'ayant pas réglé la situation, le Bas-Valais persévère dans sa politique d'indépendance (février 1815). Charles Emmanuel de Rivaz accepte alors d'entrer dans la Commission. L'unité cantonale rétablie en mai 1815, la Diète l'élit vice-bailli. Il est ensuite nommé grand bailli (1817-1819 et 1825-1827), le premier francophone à occuper cette charge.
Charles Emmanuel de Rivaz a également exercé les charges de député à la Diète fédérale (1821-1822), de conseiller d'Etat (1823-1825 et 1829-1830), de député auprès du roi de Sardaigne en 1824 et il a reçu les titres de chevalier de l'ordre de Charles III d'Espagne en 1805, de la Légion d'honneur (1811), de l'ordre de la Réunion (1812) et de l'Empire français en 1813. Le roi de Sardaigne lui accorde, en 1823, le titre et la dignité de comte à titre héréditaire.
Fin lettré et historien, Charles Emmanuel de Rivaz laisse de nombreux manuscrits. Sa bibliothèque a été déposée par ses descendants aux Archives de l'Etat du Valais.
Ses grades militaires sont major (1778-1784), capitaine-général du gouvernement de Monthey (1792) et colonel de milice en 1804.
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1817
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

URL vers cette unité de description

URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=387303
 

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