ACMy Marc Morand, 2020/2, E 2.1 Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion d’une réunion d’industriels à Martigny., 06.09.1952 (Document)

Contexte de plan d'archivage

Archives Valais / Archiv Wallis (Institution)
- Association des Archives de la Commune de Martigny (AACM) (Archives)
  - Archives privées - Familles, Associations, Sociétés (Archives)
    - AcMy Morand Fonds Morand Marc, 1866-1970 (env.) (Fonds)
      - ACMy Morand Marc, 2020/2, 1866-1970 (env.) (Fonds)
        
        ACMy Marc Morand, 2020/2, E Tourisme – Hôtellerie – Industrie – Commerce, 1930-1964 (Série)
        
        ACMy Marc Morand, 2020/2, E 2 Industrie – Commerce, 1952-1960 (Sous-série)
        
        ACMy Marc Morand, 2020/2, E 2.1 Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion d’une réunion d’industriels à Martigny., 06.09.1952 (Document)
        ACMy Marc Morand, 2020/2, E 2.2 Discours prononcé par Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion du 80e anniversaire de la Maison Orsat, à Martigny., 24.07.1954 (Document)

Niveau:

Document

Zone d'identification

Cote:

ACMy Marc Morand, 2020/2, E 2.1

Titre:

Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion d’une réunion d’industriels à Martigny.

Dates
Période de création:	06/09/1952

Support
Support / Träger:	Papier, 1 exemplaire dactylographié avec corrections manuscrites.

Zone du contenu et de la structure
Contenu:	Savoir : « Je vous apporte le salut des autorités et de la population de Martigny, et vous souhaite la plus cordiales des bienvenues dans notre cité, honorée d’avoir été choisie pour le siège de vos assises cette année. Merci de votre aimable invitation, qui me permet de passer quelques instants agréables en la compagnie de de monde dit « capitaliste », mais qui sait faire fructifier le capital en le mettant au service du bien général par la création des occasions de travail et de [illisible] que réclame le plus grand nombre. Nous savons trop ce que le Valais doit à l’industrie grande, moyenne ou petite, en plein développement chez nous, notamment depuis la mise en valeur de la houille blanche, pour ne pas vous remercier de l’apport important que vous faites à nos finances cantonales et communales, et pour ne pas vous exprimer notre sincère gratitude pour le bien-être que vous avez introduit et que vous contribuez à maintenir dans nos foyers, dont nous voudrions que les chefs et les fils conservent ce caractère mixte de paysan-ouvrier, si particulier au Valais, facteur, à mon point de vue, primordial de la sauvegarde de la paix sociale dans ce canton. Mais ne nous faisons pas trop d’illusion. Au contact de leurs camarades d’autres cantons ou étrangers, il est à craindre que nos ouvriers valaisans soient peu à peu arrachés à leur cadre terrien pour devenir de simples prolétaires, et c’est précisément cette métamorphose qu’il nous faut efforcer d’empêcher en Valais. Pour mon compte, je crois qu’un des moyens d’y parvenir est de donner, dans toute la mesure du possible, à notre ouvrier la faculté de conserver et d’exploiter son petit train de campagne ou tout au moins de demeurer dans son village où il a ses parents, sa maison et ses amis.
	Et puis, Messieurs, n’oublions pas que si les chefs de l’industrie, et notamment les ingénieurs, forment l’état-major de l’armée du travail, c’est bien cette masse ouvrière qui par son labeur produit les richesses de l’industrie. C’est pourquoi, vous le savez bien, dans l’exercice de votre profession ou de vos fonctions pleines de responsabilités, vous ne cherchez pas seulement à développer le côté technique ou industriel de l’affaire que vous dirigez, ni à utiliser au mieux les capitaux qui y sont investis, mais vous avez aussi à cœur de jouer un rôle social et bienfaisant pour ceux qui travaillent sous vos ordres, contribuant ainsi à aider l’humanité dans la marche en avant qu’elle poursuit, qu’il s’agisse du progrès matériel ou du progrès moral ou social. C’est à ce prix que se réalisera enfin le message divin : Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ».