ACMy Marc Morand, 2020/2, H 4 Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de l’assemblée générale des juges instructeurs de la Suisse romande, assemblée ayant lieu à Martigny., 26.09.1958 (Série)

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Série

Zone d'identification

Cote:ACMy Marc Morand, 2020/2, H 4
Titre:Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de l’assemblée générale des juges instructeurs de la Suisse romande, assemblée ayant lieu à Martigny.
Période de création:26/09/1958

Zone du contenu et de la structure

Contenu:Savoir :
« Permettez-moi de vous apporter le salut de la Municipalité de Martigny-Ville, de vous souhaiter la plus cordiale des bienvenues dans notre cité, et de vous dire combien nous sommes heureux de recevoir les juges d’instruction de la Suisse romande dans cet Hôtel de Ville qui abrite aussi le Tribunal de notre district. Nous vous remercions sincèrement d’avoir choisi notre localité pour vos assises de cette année, et je vous le dis sans ambages, nous sommes flattées que le choix de vos conférenciers de ce jour se soit porté sur deux de nos éminents concitoyens valaisans, auxquels je ne fais qu’un seul reproche, c’est d’avoir quitté ce canton pour des cieux peut-être plus cléments, et de nous priver ainsi de l’activité bienfaisante qu’ils y auraient certainement déployée.

Messieurs, en lisant le programme que M. le juge Gross nous a envoyé pour ces deux journées, j’ai été frappé par le chapitre « Liaisons » qui le termine. Il ne s’agit évidemment pas de liaisons dangereuses quoique vous soyez éloignés de vos foyers, mais c’est bien la preuve que, même en vacances, vous n’êtes jamais assurés de pouvoir jouir de la tranquillité, car les devoirs si importants de votre charge ne souffrent généralement pas de retard et peuvent à tout moment vous arracher à vos loisirs pourtant bien mérités. Pour avoir pratiqué le barreau pendant de nombreuses années, celui qui vous parle est bien à même de mesurer la grandeur de vos fonctions si délicates et pleines de responsabilités et puis qui exigent de vous un sens psychologique très développé. La justice est la première des vertus a-t-on dit avec raison et, dans un de ses discours Cicéron a proclamé, en parlant des juges, que non seulement leur était donnée la puissance, mais encore la confiance publique. Et, c’est bien vrai.

En effet, la justice a toujours été regardée comme un attribut du souverain, à tel point que, pendant des siècles, l’administration de la justice se confondait avec le gouvernement du peuple. Mais, ce qui constitue votre prestige et ce qui fait votre force, c’est surtout la confiance dont vous jouissez auprès de vos concitoyens par l’accomplissement impartial de votre noble mission que rien ne symbolise mieux que cette femme, un bandeau sur les yeux, tenant une balance d’une main et un glaive d l’autre. C’est dans ces sentiments de profond respect, Messieurs les juges, que je souhaite que vous gardiez un bon souvenir de ces deux journées que vous aurez passées dans notre région, et que je lève mon verre à votre santé ».

Papier, 1 exemplaire manuscrit avec corrections.
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1958
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

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URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=396305
 

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