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AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1.1.3 Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de la réception de la Société de gymnastique l’« Octoduria » ensuite de sa participation au Concours fédéral de gymnastique à Lucerne., 24.07.1928 (Document)
Contexte de plan d'archivage |
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Niveau: | Document |
Zone d'identification |
Cote: | AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1.1.3 |
Titre: | Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de la réception de la Société de gymnastique l’« Octoduria » ensuite de sa participation au Concours fédéral de gymnastique à Lucerne. |
Dates |
Période de création: | 24/07/1928 |
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Support |
Support / Träger: | Papier, 1 exemplaire manuscrit avec corrections. |
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Zone du contenu et de la structure |
Contenu: | Savoir : « Lorsque vous êtes partis, martialement et drapeau déployé, pour le Concours fédéral de Lucerne, nos pensées affectueuses vous suivaient, nos meilleurs vœux de succès vous accompagnaient à ces grandes joutes courtoises et pacifiques, où chaque société tient à porter haut son drapeau. Toutefois nos espoirs étaient mêlés d’une inquiétude bien légitime et bien compréhensible, nous savions avec quel soin, quelle ténacité admirable vous vous étiez préparés à ce concours, mais nous connaissions aussi les difficultés de ces cultes, les aléas et les surprises qui guident souvent les meilleures sociétés. Ainsi était-ce avec une impatience qui croissait d’heure en heure que nous attendions aujourd’hui les résultats obtenus par votre société. Notre joie fut grande quand les téléphone nous apporta l’heureuse nouvelle. La Société de gymnastique avait conquis de haute lutte les couronne de laurier, se classant ainsi parmi les meilleures et les plus méritantes sociétés et, en dehors de cette victoire commune, nous apprenons que [incomplet, manque la suite]. Une fois de plus, chers gymnastes, vous avez fait honneur à notre petite ville et, au nom de ses autorités et de sa population tout entière, je vous adresse nos plus chaleureuses félicitations et nos meilleurs remerciements. Je salue et je m’incline devant ce drapeau qui vous a conduit à la victoire. Votre succès, vous le devez à l’effort de tous et de chacun, au travail acharné auquel vous vous êtes livré pendant plusieurs mois sans défaillance ; vous le devez à votre dévoué moniteur M. Müller qui s’est dépensé sans compter, sacrifiant ses soirées à préparer ses camarades à se présenter dignement à Lucerne ; vous le devez aussi à votre comité, et en particulier à votre distingué président M. Ernest Liaber (?) qui a pris avec un admirable désintéressement en mains les rênes de votre société et qui, quoique déjà grisonnant, est entré dans les rangs de la jeunesse, mettant à la disposition de l’ « Octoduria » toutes ses belles qualités d’administrateur et de président. Honneur et merci à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la victoire que nous fêtons ce soir. |
| Mes chers gymnastes, un concours fédéral de gymnastique ne doit pas être considéré uniquement comme une grande arène où se mesurent les diverses sections de gymnastique. Ces grandes manifestations nationales ont encore une autre signification tout aussi importante que les concours eux-mêmes. Elles procurent à des milliers de jeunes gens venus de toutes les parties de la Suisse l’occasion de se rencontrer et de se connaître, de fraterniser et de s’aimer. Ces fêtes jouent un rôle de premier ordre dans notre vie publique, elles constituent le lieu le plus solide qui unit toutes les classes de la population. Elles font vibrer l’âme populaire d’un amour ardent pour la patrie. Cette année, c’est Lucerne qui a été choisie pour marier (?) nos belles phalanges de gymnastes, Lucerne et son merveilleux Lac des Quatre Cantons, tout près de cette prairie du Grütli, berceau de nos libertés séculaires. Comment à la vision des sites enchanteurs que nous offre la Suisse primitive, comment au souvenir de cette histoire héroïque qu’enseignent ces contrées ces contrées où vos confédérés vous ont reçu avec la plus franche cordialité, comment – dis-je – ne pas aimer notre petite patrie. A ce titre, déjà les [illisible].
Mais, chers amis gymnastes, vous ne vous contentez pas d’aimer votre pays, non, vous êtes aussi ses meilleurs serviteurs. A cette époque où tout est méthode, organisation et prévision, où, pour se frayer un chemin à travers la vie, il faut connaître l’effort qui vivifie, la gymnastique, excellente école de discipline, de courage, d’adresse, de sang-froid et d’énergie, prépare merveilleusement notre jeunesse à affronter les difficultés qui se présenteront à elle dans la vie. Dans vos sections, par le travail que vous imposez à vos membres, par la subordination de l’intérêt personnel à la communauté, vous inculquez à notre jeunesse le sentiment de la solidarité, de la camaraderie, et vous contribuez puissamment à l’éducation de la volonté. Vous travaillez ainsi pour notre pays, vous formez des caractères solides, des citoyens énergiques, en un mot, vous apportez votre large contribution au service de notre Suisse aimée. Soyez-en remerciés, gymnastes de Martigny. C’est dans ces sentiments, mes chers amis, qu’encore une fois je vous félicite et que je m’écrie : « Vive la Société de gymnastique de Martigny-Ville ». |
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Utilisation |
Fin du délai de protection: | 31/12/1928 |
Autorisation nécessaire: | Aucune |
Consultabilité physique: | Sans restriction |
Accessibilité: | Publique |
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URL vers cette unité de description |
URL: | https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=396353 |
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