AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1.1.4 Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de la réception de la Société de gymnastique l’ « Octoduria » ensuite de sa participation au Concours fédéral de gymnastique à Aarau., 19.07.1932 (Document)

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Document

Zone d'identification

Cote:AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1.1.4
Titre:Discours de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de la réception de la Société de gymnastique l’ « Octoduria » ensuite de sa participation au Concours fédéral de gymnastique à Aarau.

Dates

Période de création:19/07/1932

Support

Support / Träger:Papier, 1 exemplaire manuscrit, avec corrections.

Zone du contenu et de la structure

Contenu:Savoir :
« Chers gymnastes, la magnifique réception que vous font ce soir vos sociétés sœurs et la population de votre ville est le témoignage le plus éloquent de la sympathie méritée et de la popularité dont jouit votre société parmi nous. Aussi suis-je bien certain d’être l’interprète de notre population unanime en vous apportant le salut amical de celle-ci et des autorités locales, et en vous félicitant du résultat obtenu au Concours fédéral d’Aarau qui vous a permis à votre tour de remporter de cette joute pacifique, mais sérieuse et sévère, une couronne de laurier de deuxième classe. Sans doute, gymnastes, en quittant Martigny, vous étiez en droit d’espérer mieux encore du concours qui vient de se terminer, mais nous savons tous que le succès ne répond pas toujours à l’effort fourni et à la qualité des jouteurs, et qu’il suffit parfois d’un petit incident insignifiant en lui-même pour enlever quelques points à une société. Si la couronne de laurier de première classe que vous convoitiez à juste titre n’est pas venue orner votre drapeau ce soir, je suis convaincu que, loin de vous décourager, en vrais gymnastes vous redoublerez d’ardeur et d’enthousiasme pour conquérir cette belle récompense au prochain concours fédéral. Mes chers amis de l’ « Octoduria », dans la préparation laborieuse de ce concours fédéral auquel vous avez consacré de longues soirées, je vois pour mon compte un élément bien plus important que le succès d’un jour, c’est le grand progrès que chacun de vous a réalisé dans l’art de la gymnastique par son assiduité aux répétitions et par un travail constant. A ce titre surtout, les concours ont leur raison d’être, car ils stimulent les énergies, forcent au travail et conduisent nécessairement les sociétés qui y participent vers le perfectionnement de leur art.

Chers gymnastes, en vous rendant à Aarau cette année, vous n’avez pas seulement voulu y chercher le succès, vos pensées se sont élevées plus haut, vous vous êtes associés à ces milliers de gymnastes accourus de toutes les parties de la Suisse pour communier ensemble dans le culte de notre chère patrie à l’ombre de cette bannière fédérale, symbole de l’union et de la fraternité qui doivent régner entre enfants d’un même pays. L’« Octoduria », qui en est à son septième concours fédéral, forme un des anneaux de cette puissante chaîne forgée au cours d’un siècle d’existence par la Société fédérale de gymnastique pour unir entre eux tous ces jeunes gens animés d’un même idéal patriotique quoique de langues, religions et de races différentes. Je m’en voudrais de terminer cette allocution sans adresser à votre moniteur dévoué M. Müller nos félicitations et nos remerciements pour le travail qu’il accomplit depuis bientôt dix ans avec un dévouement et une compétence remarquables, rendant aussi un grand service à notre jeunesse. A cette époque où tout est méthode, organisation et précision, où pour se frayer un chemin dans la vie il faut connaître l’effort qui vivifie, la gymnastique, excellente école de discipline, de courage, d’adresse, de sang-froid et d’énergie, prépare excellemment notre jeunesse à affronter les difficultés de la vie, et contribue puissamment à l’éducation de la volonté et au développement des sentiments de camaraderie et de solidarité qui font de bons citoyens. Et maintenant, gymnastes, après des vacances bien méritées, reprenez avec ardeur votre travail et souvenez-vous que dans la gymnastique, il ne s’agit pas de briller et de vaincre, mais de se sortir les coudes et d’être soi-même le mieux possible. C’est dans ces sentiments, mes chers amis [incomplet, manque la fin] ».
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1932
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

URL vers cette unité de description

URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=396354
 

Réseaux sociaux

Partager
 
Accueil|Panier de commandeaucune entrée|Connexion|fr de en
Archives de l'Etat du Valais - Recherches en ligne