AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1.1.5 Discours non prononcé de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de la fête cantonale de gymnastique ayant lieu à Martigny., 1944 (Document)

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Document

Zone d'identification

Cote:AcMy Marc Morand, 2020/2, D 1.1.5
Titre:Discours non prononcé de Marc Morand, président de Martigny-Ville, à l’occasion de la fête cantonale de gymnastique ayant lieu à Martigny.

Dates

Période de création:1944

Support

Support / Träger:Papier, 1 exemplaire manuscrit avec corrections.

Zone du contenu et de la structure

Contenu:Savoir :
« Mesdames et Messieurs, chers gymnastes, au nom du Comité d’organisation de cette fête, au nom des autorités et de la population de la Ville de Martigny, heureux et fier de vous fêter à nouveau après dix-huit ans, salut à vous tous et soyez les bienvenus dans notre cité. Nous saluons M. le conseiller d’Etat [incomplet], M. le Cd S. [incomplet], M. le conseiller national Crittin, Monseigneur Adam. Votre présence à cette manifestation constitue le témoignage précieux de l’intérêt que vous portez au développement de la gymnastique dans notre canton. Notre salut va ensuite aux membres du comité cantonal et technique de la Fédération valaisanne des sociétés de gymnastique, en particulier à son président M. Schmidt, au président du jury M. [incomplet] et à ses collaborateurs, à MM. [incomplet], membres honoraires. Nous rendons hommage à l’activité et au dévouement de tous ces champions d’une belle cause. En servant la gymnastique, vous servez aussi le pays, soyez-en remerciés. Nous souhaitons une particulière bienvenue à la société de Versoix, nos confédérés de Genève témoignant une fois de plus leur amitié au Valais. Et maintenant, salut à vous, gymnastes valaisans accourus des diverses parties du canton pour fraterniser et mesurer votre talent et votre force dans cette joute cantonale en même temps que pour apporter vos vœux à votre section sœur de Martigny qui fête cette année le 50e anniversaire de sa fondation. Martigny vous reçoit avec joie, heureuse de célébrer avec vous la gymnastique, la jeunesse et la patrie.

Jeunes gens au corps harmonieux, à l’allure virile et franche, vous dont tout l’être respire la santé du corps et de l’esprit, vous méritez à juste titre la sympathie de la population et l’appui bienveillant des autorités. Nous saluons en vous la jeunesse et l’espoir du pays. Nous nous rendons compte du travail méthodique et infatigable par lequel vous maintenez votre jeunesse saine et vigoureuse. Nous connaissons la force morale de votre discipline, de la discipline volontairement consentie par l’homme libre en vue du bien de l’ensemble. Nous admirons l’esprit de solidarité qui vous unit les uns aux autres, nous comprenons les chaudes et solides amitiés que crée entre vous la poursuite d’un même et noble idéal. A cette époque où tout est méthode, organisation et précision, où pour se frayer un chemin dans la vie il faut connaître l’effort qui vivifie ; la gymnastique, excellente école d’endurance, d’énergie, de sang-froid et de discipline, prépare excellemment notre jeunesse à affronter et à surmonter les difficultés de l’existence. Par le travail que dans vos sections vous imposez à chacun par la subordination de l’intérêt individuel à celui de la communauté, vous inculquez à notre jeunesse le sentiment de la camaraderie et de la solidarité qui sont parmi les plus belles qualités du citoyen et du soldat. Ainsi, la Société fédérale de gymnastique dont vous faites partie est-elle à juste titre un des organismes les plus populaires de notre pays et par l’esprit patriotique et généreux qui l’anime, elle forme un des plus solides rempart de nos vieilles institutions démocratiques.
Chers amis gymnastes, cette journée n’est pas seulement une fête de la jeunesse et de la gymnastique, mais elle revêt aussi le caractère d’une véritable manifestation d’esprit cantonal. Dans notre canton où deux langues se coudoient, où chaque vallée a pour ainsi dire son caractère propre et ses mœurs différentes, où les luttes politiques sont souvent âpres, où le régionalisme est si puissant, dans notre canton – dis-je –, plus qu’ailleurs peut-être, ces fêtes sont d’un effet salutaire parce qu’elle rapproche les uns des autres les enfants d’un même canton, leur procurant l’occasion de se connaître, de s’apprécier, et de fraterniser sans arrière-pensée, et surtout parce qu’elles sont de vraies fêtes patriotiques faisant vibrer nos cœurs d’un même et puissant amour de notre chère terre valaisanne [incomplet, manque la fin] ».
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1944
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

URL vers cette unité de description

URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=396355
 

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