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CH AEV, AC Dorénaz, P 42 A la suite de nombreuses audiences devant l'évêque de Sion et la Diète du Valais à Sion, au sujet du cours de la Drance et des barrières du fleuve entre les îles d'Ottans et le territoire du Rosel depuis la roche de "Follateire" jusqu'à l'eau du Trient, il y a eu de nouvel
Contexte de plan d'archivage |
CH AEV, AC Dorénaz, P 41 Les hommes de l'honorable communauté de Dorénaz et d'Alesse, paroisse d'Outre-Rhône, Mauritius Paccolat, syndic, Joannes Petrus Paccolat métral, Gasparus Paccolat, ancien métral, Joannes Sigismundus Sallien, Antonius Lombard, Antonius Bochattey, Sigismundus Paccolat, Petru
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| Niveau: | Document |
Zone d'identification |
| Cote: | CH AEV, AC Dorénaz, P 42 |
| Titre: | A la suite de nombreuses audiences devant l'évêque de Sion et la Diète du Valais à Sion, au sujet du cours de la Drance et des barrières du fleuve entre les îles d'Ottans et le territoire du Rosel depuis la roche de "Follateire" jusqu'à l'eau du Trient, il y a eu de nouvelles plaintes de la part de Sigismond Sallien et consorts de la juridiction du Rosel contre la manière de faire des barrières offensives par les hommes de la juridiction épiscopale de Martigny. Les parties ont désigné des commissaires pour mettre fin au litige: Valentin Sigristen banneret de Conches, questeur, gouverneur chancelier, ancien grand châtelain du dizain de Sierre. L'évêque François-Frédéric [Ambuël] à désigné Antoine-Aloys Theiler, de Sion, son fiscal en dessous de la Morge, à fin de vision locale, les 26 et 27 mai 1774, les commissaires ont visité les lieux du litige, et ils ont déterminé les limites des barrières: depuis le bas du roc de "Follateires", les limites du Rosel descendent en ligne droite vers la limite qui se trouve exactement à 60 toises depuis la roche de la "Barma de Cretadone", où la date de cette année a été gravée; de là directement vers un autre lieu peu au-dessus des possessions cultivées de la plaine du Rosel, de là vers l'est à la roche de la vigne de Sigismond Sallien, à la "Barma de Clayere", on trouve 39 toises; sur la roche de cette vigne, on a gravé aussi la date de cette année, afin que les frasques du Rhône ne modifient plus les vraies limites. Pour le lit du Rhône, on a laissé 40 toises et aucune des deux parties ne pourra faire des barrières offensives, mais chacune devra se contenter de se défendre en ligne droite et seulement de manière défensive. Du côté de la juridiction épiscopale de Martigny, on a posé des limites à 100 toises en face de "Barma de Crettadone", ce sera la rivedu Rhône ou le lieu convenable pour la barrière de Martigny. Et pour qu'en cas d'inondation le lieu des barrières à construire ne se perde pas, les gens de Martigny ont placé derrière lui à l'ouest une limite de pierre distante de 9 toises et un demi pied depuis la barrière. Cette limite est plantée à 18 toises et un pied d'une autre limite plantée aujourd'hui en arrière, avec date de cette année. Ce sont de simples repères et non des limites de barrière. De ce lieu, les barrières de Martigny descendent en ligne droite en bas vers un lieu opposé à la "Barma de la Claÿere", distant de 79 toises de cette barme, ce dernier lieu étant désigné comme limite de la "barre" de Martigny. Et en arrière, à l'ouest, les parties ont planté une limite de pierre à 18 1/2 toises de la barrière et vers une autre distante de 80 toises de la dernière. Par ces signes, on pourra toujours conserver le souvenir de la barrière à construire ou déjà construite. En dessous, aucun lieu de barrière n'a été désigné. Mais comme ceux du Rosel, depuis la maison de Sigismond Sallien, ont des toises déterminées jusqu'à la barre du Rhône, de leur côté, et que le lit du Rhône doit comporter 40 toises de long, ceux de Martigny avaient pu, en cas de nécessité, construire leurs barrières de telle manière que des toises déterminées jusqu'à la barre du Rhône, de leur côté, et que le lit du Rhône doit comporter 40 toises de long, ceux de Martigny avaient pu, en cas de nécessité, construire leurs barrières de telle manière que des toises soient déterminées pour ceux du Rosel et que le lit du Rhône reste séparé (?). Cet acte a été confirmé par la Diète du 10 mai 1775, à Sion, Augusti Gasser, secrétaire du Pays. |
Dates |
| Période de création: | 10/05/1775 |
| Lieu: | Sion |
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Support |
| Support / Träger: | Papier, 2 folios, 23,5x37,5 cm |
| Description de sceau: | Timbre de la chancellerie fédérale suisse. |
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Zone du contexte |
| Signature: | Signé: Theiler, fiscal banneret et gouverneur de Saint-Maurice, Preux banneret. |
| Informations sur copie / Informationen zur Kopie: | Copie attestée conforme par Ignatius Theiler, notaire, et Antoine Alysius Theiler, notaire. Copie certifiée conforme à l'acte déposé aux archives de l'ancienne commune de Martigny, Antonius Tavernier, notaire archiviste à Martigny-Bourg, 11 septembre 1875. Copie littérale de la copie reçue, Lausanne, 24 septembre 1875, l'archiviste du Tribunal fédéral, P. Schreiber. |
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Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
| Langue: | Latin, français |
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Utilisation |
| Fin du délai de protection: | 31/12/1805 |
| Autorisation nécessaire: | Aucune |
| Consultabilité physique: | Sans restriction |
| Accessibilité: | Publique |
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URL vers cette unité de description |
| URL: | https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=185441 |
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