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Contenu: | a) 09.12.1783. Codicille de Emmanuel Ganioz, châtelain de Martigny, contenant ses dernières volontés à l'égard du spirituel et des pieux légats à exécuter ensuite de sa mort. Copie conforme de L. Jos. Murith, chanoine régulier, prieur de Martigny, notaire apostolique, datée du 06.07.1809. b) 03.11.1806, Sion. Lettre de J. E. Julien, secrétaire épiscopal, adressée au chanoine Murith, prieur et surveillant de Martigny, lui annonçant que les difficultés qui s'opposaient à l'établissement des Soeurs de la Retraite Chrétienne à l'Hôpital de Martigny sont entièrement levées. Le directeur de l'Hôpital de Sion a en effet déclaré à l'Evêque de Sion que les Soeurs de l'hôpital avaient changé de résolution et qu'il n'existait plus aucun obstacle à la réception des Soeurs de la Retraite Chrétienne auxquelles elles cédaient volontiers le bénéfice dont la fondation du châtelain Ganioz les favorise. c) 19.11.1806. Convention passée entre la Congrégation des Soeurs de la Retraite Chrétienne en Valais, et le Conseil de Martigny, établissant les modalités de la venue desdites soeurs à l'Hôpital de Martigny en onze points (nombre de soeurs, logement, enseignement, soupe des pauvres, aumône aux étrangers, chauffage, fourniture de bois, rétribution, durée de la convention), avec approbation épiscopale. Signatures de Alexis Cour, prêtre, supérieur de la congrégation des Soeurs de la Retraite Chrétienne en Valais, Bernard Antoine Cropt, vice-président du Conseil de Martigny, Pierre Joseph Saudan, conseiller, Jean Philippe Morand, notaire et président du dizain, et Etienne Joseph Claivaz, notaire et vice grand châtelain du dizain de Martigny. Copie conforme à l'original attestée par Louis Gay, notaire. d) 28.01.1807, Sion. Lettre de Maurice-Fabien [Roten], évêque de Sion, adressée à Joseph Darbellay, prieur de Martigny, au sujet tant des rénitents de Trient et des Jeurs que de la contestation de la part du Conseil de Martigny du décret relatif au legs du châtelain Ganioz. e) 04.10.1835, Sion. Lettre de Dumoulin, secrétaire épiscopal, adressée au prieur de Martigny, lui donnant des nouvelles au sujet de l'examen du legs de feu le châtelain Ganioz. f) 05.10.1835, Sion. Ordonnance de Maurice-Fabien [Roten], évêque de Sion, adressée aux Conseils de la Ville et du Bourg de Martigny, au sujet de legs du châtelain Ganioz. Dans son testament, ce dernier a légué mille écus bons à l'Hôpital de Martigny, en cas de non acceptation de celui de Sion, sous condition expresse d'y introduire des religieuses chargées de l'école, de la visite des malades, etc. Bien que ce legs ait été accepté et reçu par l'Hôpital de Martigny, qui en a dès lors perçu les intérêts annuels, la condition y attachée n'a pas été remplie, et ce depuis plus de 40 ans. Ayant pour devoir de veiller à ce que les pieuses fondations soient exécutées selon l'intention et la volonté du fondateur, l'évêque ordonne ce qui suit: 1) l'hôpital donnera annuellement à l'avenir pour l'entretien des religieuses qui instruiront les filles de la Ville, du Bourg et leurs environs, au moins 190 écus petits; 2) cette somme sera destinée à payer la part des pauvres familles, bourgeoises ou non-bourgeoises, soit de la Ville, du Bourg ou de leurs environs, et dont les filles seront enseignées gratuitement; 3) une des religieuses enseignera les pauvres filles de la Ville et de ses environs, et une autre celles du Bourg et de ses environs. Copie sans signature ni date. g) 31.10.1835. Lettre contenant les attestations du prévôt Filliez et du prieur de Martigny Darbellay, affirmant que les religieuses de Sion ont bel |
| et bien cédé le legs de la famille Ganioz aux religieuses de Martigny. h) 10.02.1836. Rapport fait au professeur Machoud par la soeur Barbe le 04.02.1836, en présence de M. Cordet, recteur de l'Hôpital de Sion, en vue de recueillir des informations au sujet du legs Ganioz. Rédacteur: Joseph Darbellay, prieur de Martigny.
i) 19.02.1836, Fribourg. Lettre de Fontana, chancelier de l'évêque, adressée au prieur de Martigny Darbellay, en réponse à son courrier du 10.02.1836. Chargé d'obtenir des précisions au sujet d'une soeur hospitalière ayant bénéficié à l'époque d'une donation [legs Ganioz] pour venir à Martigny, il l'informe du peu de résultat obtenu, ladite soeur ayant quitté le Valais depuis plus de 36 ans et étant restée à Martigny une année environ. j) 20.05.1836. Attestation de Joseph Darbellay, prieur de Martigny et surveillant de l'Entremont, certifiant avoir retranscrit fidèlement un extrait de la lettre du 19.02.1836 du docteur Fontana, chancelier de l'évêché de Lausanne et Genève, savoir que Marie Dupont, Supérieure des Soeurs hospitalières de l'Hôpital de Fribourg, a desservi en compagnie d'une autre Soeur l'Hôpital de Martigny pendant une année environ en vertu d'une donation faite audit hôpital, et que c'est l'arrivée des troupes françaises qui les en a chassées. k) 20.07.1836. Lettre de Maurice-Fabien [Roten], évêque de Sion, adressée au prieur de Martigny, au sujet du legs Ganioz. l) 08.1836. Notes du prieur de Martigny en vue de son voyage à Sion. m) 28.09.1836, Sion. Lettre du chanoine Gard adressée au prieur de Martigny Darbellay, lui transmettant discrètement une copie du courrier de l'évêque adressé ce jour à M. Gay, président du Conseil de Martigny. Il y est question de l'ordonnance sur l'application du legs Ganioz, contestée par ledit Conseil de la Ville de Martigny. n) 10.11.1836. Brouillon de lettre en forme d'aide-mémoire du prieur de Martigny relevant les faits décrits à l'évêque au sujet du legs Ganioz. o) 19.02.1837. Lettre du vicaire général Gard adressée au prieur de Martigny Darbellay, lui transmettant secrètement copie de la lettre du 14.02.1837 de Maurice de Courten concernant l'affaire de l'hôpital [legs Ganioz] et son entrevue avec "le président du Conseil Mixte des trois communes de l'Ancienne bourgeoisie de Martigny". p) 21.02.1837, Sion. Lettre du vicaire général Gard adressée au chanoine Darbellay, lui transmettant copie de la réponse du 15.02.1837 donnée par le Conseil de Martigny-Ville à l'évêque au sujet de la perception des mille écus légués par le châtelain Ganioz à l'Hôpital de Martigny et contestant toujours l'ordonnance épiscopale du 05.10.1835. q) >26.02.1837. Brouillon de la lettre du prieur Darbellay en réponse à celle du 26.02.1837 du chanoine Gard, au sujet de la perception du legs Ganioz. r) 30.07.1837, Martigny. Mémoire du Conseil Mixte de Martigny adressé à l'Evêque de Sion, au sujet de l'ordonnance sur l'application du legs Ganioz, contestée par ledit conseil, par le fait qu'il prétend n'avoir jamais pu en obtenir le paiement. Signature de Gaillard, président. Copie sans signature ni date. s) 06.08.1837, Sion. Lettre de [de Courten?] adressée au prieur de Martigny, au sujet du legs Ganioz et notamment de la révérende Soeur supérieure du couvent de Saint-Joseph. t) 26.08.1837. Lettre de Calpini, secrétaire épiscopal, adressée au prieur de Martigny, en avis d'envoi de la copie du mémoire adressé par l'Evêque de Sion par le Conseil Mixte de Martigny sous date du 30.07.1837, et lui demandant de lui soumettre rapidement les arguments pouvant y être opposés. |
| u) 21.09.1837. Lettre du secrétaire épiscopal adressée au prieur de Martigny, lui demandant de bien vouloir corriger son écrit, par ailleurs inachevé, concernant l'affaire du legs Ganioz et les intérêts de la somme léguée. v) 25.09.1837. Brouillon de la lettre du prieur de Martigny adressée à la Soeur supérieure [du couvent de Saint-Joseph] au sujet notamment de la promesse faite par le président Cropt dans l'affaire du legs Ganioz. w) 19.10.1837. Mémoire de Maurice-Fabien [Roten], évêque de Sion, adressé au Conseil Mixte de Martigny, exposant les raisons sur lesquelles il a basé son ordonnance du 05.10.1835 relative au legs de Emmanuel Ganioz, châtelain, fait dans son testament en faveur des religieuses de Saint-Joseph qui sont à l'Hôpital de Martigny. Copie sans signature ni date. x) 04.02.1838. Lettre du chanoine Genoud adressée au prieur de Martigny Darbellay, lui annonçant que l'abbé [Bagnoud, de Saint-Maurice?] a plaidé la cause des révérendes Soeurs devant l'évêque et devant le vice-bailli de Courten, ce dernier ayant promis son appui. |
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