ACMy Marc Morand, 2020/2, E 3.2 Discours non prononcé de Marc Morand à l’occasion du 50e anniversaire des « Grands Magasins de l’Innovation »., 1957 (Document)

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Document

Zone d'identification

Cote:ACMy Marc Morand, 2020/2, E 3.2
Titre:Discours non prononcé de Marc Morand à l’occasion du 50e anniversaire des « Grands Magasins de l’Innovation ».

Dates

Période de création:1957

Support

Support / Träger:Papier, 1 exemplaire manuscrit avec corrections.

Zone du contenu et de la structure

Contenu:Savoir :
« Monsieur le Président, Monsieur le Directeur Général, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, je vous apporte le salut des Maisons affiliées et, en leur nom, je remercie la direction des « Grands Magasins [de l’] Innovation » de nous avoir donné, par son aimable invitation, l’occasion de resserrer, dans une ambiance de cordialité et de saine gaieté, les liens qui nous unissent pour la poursuite et la réalisation d’intérêts communs. Je suis heureux aussi de m’associer à vous tous pour adresser en cette année jubilaire nos vives félicitations à la jeune cinquantenaire et lui exprimer nos vœux de prospérité toujours croissante sous l’administration et la direction des personnalités distinguées et compétentes qui sont à son gouvernail. A la lecture de la belle plaquette éditée pour ce jubilé, nous avons été tout particulièrement frappés par le chapitre consacré aux réalisations sociales, dont M. le Président Richard, y est-il dit, a été et est le principal inspirateur. Cette conception du rôle d’une grande entreprise à l’égard de son personnel fait le plus grand honneur aux organes supérieurs de l’« Innovation », auxquels va sans réserve notre admiration.

Mesdames et Messieurs, depuis quelques semaines nous vous exaltions, à juste titre, devant les servants qui ont gratifié notre planète d’un satellite artificiel. Mais cet événement, pour sensationnel qu’il soit, ne doit pas nous faire oublier que ces grands savants ont eu un précurseur en la personne de votre directeur général qui, lui, ne s’est pas contenté d’inventer un satellite, mais a réussi à en lancer plus d’une demi-douzaine dans l’orbite des « Grands Magasins [de l’] Innovation » et, de surcroît, leur a imprimé un mouvement tel que, à l’encontre du satellite réussi qui paraît-il est déjà en perte de vitesse, les satellites Müggler ne sont plus des bébés, mais des adolescents conscients de leur mission et qui, s’efforçant de suivre les traces de leur mère, sauront sous son égide grandir et prospérer, à l’instar de la Maison de Lausanne, toutes proportions gardées évidemment. Ce but, bien légitime, nous cherchons à l’atteindre le plus tôt et le plus pleinement possible, en particulier par une collaboration toujours plus étroite avec les services du siège de Lausanne. Ceux-ci voudront bien nous accorder toute leur bienveillance même si, parfois, certaines de nos demandes peuvent leur paraître intempestives ou exagérées. Car, si nous tirons tous à la même corde, il faut néanmoins bien considérer que les exigences et les besoins de la clientèle varient d’une région à l’autre, notamment dans notre pays où il est difficile d’accommoder tous les goûts à la même sauce.
Ceci dit, Mesdames et Messieurs, nous savons tous ce que nous devons à l’« Innovation » de Lausanne qui, là où elle a créé des filiales, a donné, malgré les réticences du début de quelques esprits chagrins ou rétrogrades, un regain de vitalité et d’activité à nos petites villes, à tel point qu’à Martigny par exemple, depuis l’installation de nos magasins, les autres commerces de détail ont vu leur chiffre d’affaires, non seulement se maintenir, mais en général augmenter grâce à l’appoint de nos populations rurales attirées dans notre localité par la présence d’un grand magasin. Je ne veux pas pour autant prétendre que nos commerçants iront jusqu’à exprimer leur gratitude à l’ « Innovation » ; nous le faisons très volontiers à leur place, convaincus, mes collègues et moi, de servir par l’intermédiaire de nos magasins affiliés, les vrais intérêts du public de notre région. Mais, Mesdames et Messieurs, en cette soirée de fête, la place n’est pas aux longs discours, lesquels, permettez-moi cet euphémisme, n’engendrent généralement pas la joie. C’est pourquoi je m’arrête en vous disant encore une fois merci, et en réitérant nos compliments et nos vœux les plus sincères à la société jubilaire ».
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1957
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

URL vers cette unité de description

URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=396280
 

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