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CH AEV, ABS, Tir. 27/94 Transaction entre Simon Chappota, recteur de l'autel de Saint-Antoine dans la cathédrale de Sion, d'une part, et Simon Rapilliardi, notaire, d'autre part, à propos des donations testamentaires en faveur dudit autel. Les origines du litige sont rappelées: le décès de Petrus
Contexte de plan d'archivage |
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| Niveau: | Document |
Zone d'identification |
| Cote: | CH AEV, ABS, Tir. 27/94 |
| Titre: | Transaction entre Simon Chappota, recteur de l'autel de Saint-Antoine dans la cathédrale de Sion, d'une part, et Simon Rapilliardi, notaire, d'autre part, à propos des donations testamentaires en faveur dudit autel. Les origines du litige sont rappelées: le décès de Petrus Cottin alias Barberii, bourgeois de Sion, son testament (28.03.1416), en faveur de son fils unique Anthonius, simple, avec une clause de substitution, au cas où ce dernier mourrait sans enfant, en faveur, pour moitié chacun, de Willermus dou Savies, et des enfants de sa sœur Francesia; Willermus dou Savies devient tuteur d’Anthonius Cottin; à la mort du tuteur, le pupille Anthonius se voit confié à son neveu Petrus Chappota; la clause de substitution joue en faveur des enfants de Francesia, dont une fille Margareta épouse le notaire Johannes Rapilliardi; la donation de ses biens par le simple Anthonius Cottin à sa nièce Isabella Chappota; le testament d'Isabella Chappota, en faveur de son frère Petrus Chappota et de sa sœur Johanneta, avec la clause que ceux-ci devaient veiller à l’entretient dudit Anthonius Cottin (23.08.1451); après le décès de Willermus dou Savies et de sa sœur Francesia, le notaire Johannes Rapilliardi, se charge de défendre les intérêts des héritiers substituts de Petrus Cottin, ses propres enfants, et propose en vain de veiller sur Anthonius Cottin; la sentence du châtelain de Sion Nicolinus Kalbermatter révoque la donation d’Anthonius Cottin à Isabella; Petrus Chappota fait appel devant l’évêque, bien décidé à récupérer l’héritage de son grand-père maternel Petrus Cottin; après le décès suspect d'Anthonius Cottin dans un verger (1478), Simon Rapilliardi, le fils de Johannes, également notaire, s'engage dans un procès contre les quatre enfants de Petrus Chappota, dont Simon Chappota, pour éclaircir les circonstances du décès d'Anthonius Cottin. L'enquête suit son cours et les parties sont enfin assignées (20.08.1481) pour entendre la sentence définitive de l'évêque, moment que les Chappota ont déjà retardé en récusant une première fois les conseillers de l'évêque, trop partiaux selon eux. C’est alors que les enfants Chappota font une donation entre vifs des biens litigieux à la chapelle Saint-Antoine dans l'église cathédrale de Sion, dont Simon Chappota était le recteur (17.08.1481), soit quelques jours avant la sentence définitive de l'évêque. Par cette donation, de civile l'affaire devient ecclésiastique, et les Chappota espèrent ainsi soustraire définitivement les biens de Petrus Cottin à Simon Rappilliardi. Le 20.08.1481, devant l’évêque Walter Supersaxo, Simon Chappota, agissant comme recteur de l'autel Saint-Antoine dans l'église cathédrale, annonce à l'évêque la donation audit autel des biens de feu Anthonius Cottin. L'évêque déclare irrecevable la demande de Simon Chappota de juger l'affaire à une date ultérieure et sur le plan ecclésiastique et décide de porter la sentence définitive demandée par les deux parties, avant cette donation. L’évêque quitte la salle du tribunal et s’absente pendant un moment. A son retour, il rend sa sentence définitive contre les héritiers de Petrus Chappota: avec le conseil de bourgeois de Sion, il annule la donation d'Anthonius Cottin à Isabella, de même la donation d'Isabella à son frère Petrus Chappota. Mais l'affaire n'en reste pas là, puisque Simon Chappota, fait appel devant le vicaire général de Tarentaise, contre la sentence de l'évêque de Sion favorable à Simon Rappilliardi. Devant Anthonius Darmelli, vicaire général de l'archidiocèse de Tarentaise, les deux parties concluent la transaction suivante: les biens d'Anthonius Cottin sont énumérés et décrits (avec leurs confins), partagés entre les deux parties, chacune assumant ses frais de justice et d'actes. |
Dates |
| Période de création: | 17/08/1484 |
| Lieu: | Moûtiers (Tarentaise), dans la maison du vicaire. |
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Support |
| Support / Träger: | Parchemin |
| Nombre d'unités matérielles / Anzahl Einheiten: | 1 |
| Format larg. x H (cm): | 57,5x47,5 |
| État de conservation: | Légèrement déchiré aux plis. |
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Zone du contexte |
| Rédacteur / Redakteur: | Claudius Operarii d'Ugine, clerc du diocèse de Genève, habitant de Moûtiers, capitale de la Tarentaise, notaire public d'autorité apostolique (seing). |
| Témoins / Zeugen: | Anthonius Fabri, Luquinus Martineti, notaires, Johannes Tremegini, Jacobus Barberii, serviteur du vicaire. |
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Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
| Numéro de boîte / Schachtelnummer: | 44 |
| Langue: | Latin |
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Zone des sources complémentaires |
| Publications: | Ammann-Doubliez Chantal, "Le notaire, les âges et la mémoire : à propos de la succession du bourgeois de Sion Pierre Cottin alias Barberii (XVe siècle)", dans: Vallesia 1993, p. 207-271, en particulier p. 225. |
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Unités de description apparentées |
| Unités de description apparentées: | même affaire que:
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même affaire que:
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même affaire que:
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même affaire que:
CH AEV, ABS, Tir. 27/93 Mandat de l'évêque d'appel à témoins. a) Jost de Silenen, évêque de Sion, mande au curé de Rarogne, à l'instance de Simon Chappota, prêtre et recteur de l'autel de Saint-Antoine dans la cathédrale de Sion, d'avertir toutes les personnes de sa paroisse qui détiennent des inf
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Utilisation |
| Fin du délai de protection: | 31/12/1484 |
| Autorisation nécessaire: | Aucune |
| Consultabilité physique: | Sans restriction |
| Accessibilité: | Publique |
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URL vers cette unité de description |
| URL: | https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=399019 |
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