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CH AEV, ABS, Tir. 34/190 a) Actes de procédure entre Simon Rapilliardi, notaire et bourgeois de Sion, d'une part, et Simon Chappota, bourgeois de Sion, et ses frères Johannes et Michael, enfants de Petrus Chappota, d'autre part. Les origines du litige sont les suivantes: le décès de Petrus Cottin
Contexte de plan d'archivage |
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Niveau: | Document |
Zone d'identification |
Cote: | CH AEV, ABS, Tir. 34/190 |
Titre: | a) Actes de procédure entre Simon Rapilliardi, notaire et bourgeois de Sion, d'une part, et Simon Chappota, bourgeois de Sion, et ses frères Johannes et Michael, enfants de Petrus Chappota, d'autre part. Les origines du litige sont les suivantes: le décès de Petrus Cottin alias Barberii, bourgeois de Sion, son testament (28.03.1416), en faveur de son fils unique Anthonius, simple, avec une clause de substitution, au cas où ce dernier mourrait sans enfant, en faveur, pour moitié chacun, de Willermus dou Savies, et des enfants de sa sœur Francesia; Willermus dou Savies devient tuteur du simple Anthonius Cottin; à la mort du tuteur, le pupille Anthonius se voit confié à son neveu Petrus Chappota; la clause de substitution joue en faveur des enfants de Francesia, dont une fille Margareta épouse le notaire Johannes Rapilliardi; suit la donation du simple Anthonius Cottin à sa nièce Isabella Chappota; le testament d'Isabella Chappota, en faveur de son frère Petrus Chappota et de sa sœur Johanneta, avec la clause que ceux-ci devaient veiller à l’entretien dudit Anthonius Cottin (23.08.1451); après le décès de Willermus dou Savies et de sa sœur Francesia, le notaire Johannes Rapilliardi, se charge de défendre les intérêts des héritiers substituts de Petrus Cottin, ses propres enfants, et propose en vain de veiller sur Anthonius Cottin; la sentence du châtelain de Sion Nicolinus Kalbermatter révoque la donation d’Anthonius Cottin à Isabella; Petrus Chappota fait appel devant l’évêque, bien décidé à récupérer l’héritage de son grand-père maternel Petrus Cottin; après le décès suspect d'Anthonius Cottin dans un verger, seul et abandonné de tous (automne 1478, cf. f. 13-14), Simon Rapilliardi, le fils de Johannes, également notaire, s'engage dans un procès contre les quatre enfants de Petrus Chappota, dont Simon Chappota, pour éclaircir les circonstances du décès d'Anthonius Cottin et ses relations avec les Chappota. Le registre contient divers actes de cette procédure, en particulier les dépositions des témoins produits par les deux parties. Les articles produits par Simon Rappilliard (f. 33-34) visent à établir qu'Anthonius Cottin était un simple d'esprit maltraité par les Chappota qui l'ont réduit à mendier tout en retenant ses biens. Parmi les 28 témoins que présente Simon Rapilliardi, plusieurs, tels Hans Goeldin, habitant de Sion (f. 2r), Cristina Wyffreta (f. 9) et Anthonia, épouse de Franciscus Pomerii (f. 11r), relèvent les faits suivants: Anthonius Cottin était sourd et avait des difficultés d'élocution de sorte qu'il est considéré comme simple d'esprit. Il souffrait de la faim et du froid, parce qu'il était mal nourri, vêtu pauvrement et logé à l'écart dans des conditions insalubres. Réduit à une condition misérable eu égard à sa fortune, il était contraint de mendier nourriture et secours et il se plaignait auprès des uns et des autres des Chappota et de leur mauvais traitement. Les points produits par les Chappota (f. 38-39) veulent démontrer exactement l'inverse à savoir qu'Anthonius Cottin était sain d'esprit, puisqu'il connaissait l'étendue de ses biens, était capable d'en percevoir les revenus, avait épousé Johanneta, fille de Johannes Magnyn de Loèche, et était bien traité par les Chappota dont il recevait de quoi vivre et se vêtir. Les Chappota présentent les dépositions de 33 témoins. Or, en marge des dépositions, des notes ajoutées sans doute par Johannes de Prensieriis, l'avocat de Simon Rapilliardi, tendent à discréditer certains témoins. Ainsi, à relever f. 64, Margareta, épouse de Petrus Gaspardi de Granges est qualifiée de "concubine de Simon Chappota" et donc "un témoin suspect et partial, à considérer comme nul". |
| L'enquête suit son cours et les parties sont assignées à comparaître (20.08.1481) pour entendre la sentence définitive de l'évêque, moment que les Chappota ont déjà retardé en récusant une première fois les conseillers de l'évêque, trop partiaux selon eux. C’est alors que les enfants Chappota font une donation entre vifs des biens litigieux à la chapelle Saint-Antoine dans l'église cathédrale de Sion, dont Simon Chappota était le recteur (17.08.1481), soit quelques jours avant la sentence définitive de l'évêque. Par cette donation, de civile l'affaire devient ecclésiastique, et les Chappota espèrent ainsi soustraire définitivement les biens de Petrus Cottin à Simon Rappilliardi. Le 20.08.1481, devant l’évêque Walter Supersaxo, Simon Chappota, agissant comme recteur de l'autel Saint-Antoine dans l'église cathédrale, annonce à l'évêque la donation audit autel des biens de feu Anthonius Cottin. L'évêque déclare irrecevable la demande de Simon Chappota de juger l'affaire à une date ultérieure et sur le plan ecclésiastique et décide de porter la sentence définitive demandée par les deux parties, avant cette donation. L’évêque quitte la salle du tribunal et s’absente pendant un moment. A son retour, il rend sa sentence définitive contre les héritiers de Petrus Chappota. b) Ce cahier, dont le début manque, contient les dépositions des témoins, lors du premier interrogatoire, concernant cette journée (20.08.1481); ceux-ci avaient assisté à cette séance devant le tribunal de l'évêque. Simon Rappilliard s'efforce, par ces dépositions, de montrer que deux sentences séparées, l'une interlocutoire, l'autre définitive, avaient été portées le même jour, Simon Chappota agissant, dans la première, comme recteur de l'autel Saint-Antoine, donc au spirituel, et, dans la deuxième, comme héritier avec ses frères de Petrus Chappota, soit au temporel. Par conséquent Simon Chappota ne peut faire appel devant le vicaire général de Tarentaise comme s'il y avait une seule sentence portée contre lui comme recteur de l'autel Saint-Antoine. c) Parchemin de couverture du registre a): Contrat de mariage entre Stephanus, fils de feu Angelinus Tharan, bourgeois de Sion, d'une part, et Gretyn, fille naturelle de Benedictus, fils de feu Nycolinus Kalbermatter, de son vivant bourgeois de Sion, conçue avec Johanneta, veuve de feu Petrus Perreti, bourgeois de Sion, d'autre part. |
Dates |
Période de création: | 15/12/1479 - 09/05/1483 |
Période de création, notes.: | a) 15.12.1479- 11.08.1481 (09.05.1483 annexe 1); b) 28.03.1482-20.04.1482; c) 12.05.1471. |
Lieu: | a) Sion. b) Sion, dans la maison du notaire Nicolaus Insuperiorivilla. |
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Support |
Support / Träger: | Papier; parchemin |
Type de documents d'archives: | 1 registre de 102 feuillets, relié dans une couverture en parchemin; 1 cahier de 46 feuillets, dont 41 utiles |
Nombre d'unités matérielles / Anzahl Einheiten: | 2 |
Format larg. x H (cm): | 21,5x29,5 |
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Zone du contexte |
Rédacteur / Redakteur: | a) Johannes Jullieti (la plus grande partie), Petrus Waldin, Johannes de Pictu, Nicolaus Insuperiorivilla et plusieurs autres notaires publics (signatures). c) Simon Rapilliardi, clerc, bourgeois de Sion, notaire public d'autorité impériale (seing). |
Témoins / Zeugen: | c) [Johannes] Kalbermatter, bourgeois de Sion, notaire et châtelain, Hans de Platea, bourgeois de Sion, Anthon[ius] Andres. |
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Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
Numéro de boîte / Schachtelnummer: | 78 |
Langue: | Latin |
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Zone des sources complémentaires |
Publications: | Ammann-Doubliez Chantal, "Le notaire, les âges et la mémoire : à propos de la succession du bourgeois de Sion Pierre Cottin alias Barberii (XVe siècle)", dans: Vallesia 1993, p. 207-271, en particulier p. 220-223. |
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Unités de description apparentées |
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Utilisation |
Fin du délai de protection: | 31/12/1483 |
Autorisation nécessaire: | Aucune |
Consultabilité physique: | Sans restriction |
Accessibilité: | Publique |
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URL vers cette unité de description |
URL: | https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=400134 |
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