CH AEV, AC Saint-Martin, Pg 7 Simon am Ranft et Antoine Zbrun alias Gasp, procureurs des Sept Dizains dont font foi par une procure du 23 décembre 1518 notariée par Jacob Walther et Jean Zentriegen, notaires, d'une part, et Jacob Perrers, sautier de la vallée d'Hérens, d'autre part. En 1517, les H

Contexte de plan d'archivage


Niveau:Document

Zone d'identification

Cote:CH AEV, AC Saint-Martin, Pg 7
Titre:Simon am Ranft et Antoine Zbrun alias Gasp, procureurs des Sept Dizains dont font foi par une procure du 23 décembre 1518 notariée par Jacob Walther et Jean Zentriegen, notaires, d'une part, et Jacob Perrers, sautier de la vallée d'Hérens, d'autre part. En 1517, les Helvètes ont envoyé à Sion leurs députés aux fins de pacifier le Valais où régnaient de nombreuses luttes; les Valaisans ont convoqué la Grand Diète et arrêté d'un commun accord que toutes les disputes devaient être jugées jusqu'à la fête de Saint-Jacques prochaine, le Tribunal siégeant à Lucerne, dans la maison du Conseil de cette ville. Devant ce tribunal ont comparu Jacob Waldin et Barthélemy Wolf et Jacob Perrers, défendeurs, les premiers exhibant des lettres de créance qu'ils prient d'ouvrir, Jacob Perrers comme prétendu nonce de ceux d'Hérens. Jacob Waldin parle ainsi: "Magnifiques seigneurs, nous comparaissons devant vous, mon associé et moi, en tant que nonces de toute la ville et de tout le dizain de Sion, exceptée une petite paroisse et Jacob Perrers pour ceux d'Hérens. Ces communes ne nous ont pas donné le droit de porter nos disputes devant votre tribunal, mais nous ont dit de déclarer que si quelque personne a une dispute contre une autre, elle doit la porter devant les juges ordinaires de son pays par qui justice lui sera rendue." Jacob Perrers ne le contredit pas. Les Helvètes s'indignent, eux qui ont porté en Valais l'arrêt dont il est question au début, et réunis en conseil tiennent conférence. On émet l'opinion que les lettres de créance sont peut-être fausses. Mais, à l'encontre de celle-ci, on se demande pourquoi cela aurait été fait, puisque eux n'agissent que du consentement des parties en litige et de la Diète valaisanne. Ils donnent donc licence aux parties sans juger. Ainsi, les acteurs en cette cause ont été onérées de frais et frustrés de la justice, renvoyés à celle de leur pays. Comme l'occasion se présentait à Lucerne de pacifier le pays, que la justice, la paix et la tranquillité régneraient à nouveau dans le pays si par de telles tromperies le jugement n'avait pas été empêché, bien plus, comme par cette révocation de l'occasion de pacification, les bannières des Sept Dizains, accompagnées de toute la puissance de leurs hommes ont dû se réunir, avec grandes peines et dépenses, au Pratifori, ce qui ne serait pas arrivé, ni les rumeurs et homicides qui se sont produits entre temps, si Jacob Waldin, Barthélemy Wolf et Jacob Perrers, défendeur, n'avaient pas tenu des propos contraires à leur mission. De plus, il y a un an environ, certains hommes du dizain de Sion et autres compagnons armés d'instruments de torture, sont descendus à travers le Valais, pour lutter contre le cardinal; Jacob Perrers a été l'un des principaux incitateurs de ceux d'Hérens. En outre, sans tenir aucun compte des graves menaces faites par le cardinal contre ceux qui porteraient la guerre dans le pays par des étrangers, Perrers (Jacob), défendeur a tenu des propos injurieux, ignominieux contre les patriotes, principalement à Lucerne devant le Sénat des Confédérés. De tout cela, il est résulté, ou il aurait pu résulter, pour le pays grande ruine, grandes dépenses. C'est pourquoi les procureurs demandent que le défendeur soit châtié et condamné aux frais jusqu'à concurrence de la valeur de ses biens. A quoi le défendeur répond en avouant qu'à Lucerne devant le Sénat des Confédérés, il représentait les communes d'Hérens en vertu de lettres de créance, mais il nie avoir outrepassé son mandat. Il demande donc à pouvoir produire sa garantie selon le droit et la coutume et les
statuts valaisans. Comparaissent les procureurs de Nax, Vernamiège, Hérens et des lieux circonvoisins qui avouent avoir député Jacob Perrers au Sénat des Confédérés, seulement afin qu'il n'agisse pas contre leur arrêt et non pour demander justice.
Les parties ont soumis ce litige à un tribunal arbitral composé d'hommes des Sept Dizains dont les noms, lequel ayant considéré les dépenses des patriotes faites par la faute de Jacob Perrers, et la propre faute de celui-ci, le condamne à 50 livres mauriçoises d'amende à verser aux personnes et aux oeuvres que les procureurs lui désigneront. Perrers ne devra par incommoder le major de Suen, Jean Maioris, ni les frères de celui-ci, à cause du présent jugement. Mais, il a droit de recours contre ceux qui ont pris part à cette mission et ont agi de concert avec lui contre la teneur de l'arrêt des confédérés, ou contre toute autre personne qui peut être incriminée à ce sujet. Droits et obligations coutumiers.

Dates

Période de création:23/05/1519
Lieu:Sion, au château de la Majorie.
Dates éparses:23/12/1518

Support

Support / Träger:Parchemin
Format larg. x H (cm):50x41
Description de sceau:Passablement délavé et quelque peu troué par endroits.

Zone du contexte

Rédacteur / Redakteur:Notaire: Pierre in der Ruti. L'acte a été notarié par le notaire Baldesere Asper de Brigue, d'autorité apostolique et impériale (seing manuel).
Signature:Avec le prénom Balthasar.
Témoins / Zeugen:Témoins
 

Utilisation

Fin du délai de protection:31/12/1549
Autorisation nécessaire:Aucune
Consultabilité physique:Sans restriction
Accessibilité:Publique
 

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URL:https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=44221
 

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