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CH AEV, AP Ayer, 2022/46, 2.2/16 Lettre de H.Salamin, curé d’Ayer, au professeur abbé Cl. Schnyder, résumant les difficultés liées à la querelle des prémices, 27.08.1940 (Document)
Contexte de plan d'archivage |
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Niveau: | Document |
Zone d'identification |
Cote: | CH AEV, AP Ayer, 2022/46, 2.2/16 |
Titre: | Lettre de H.Salamin, curé d’Ayer, au professeur abbé Cl. Schnyder, résumant les difficultés liées à la querelle des prémices |
Dates |
Période de création: | 27/08/1940 |
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Support |
Support / Träger: | Papier |
Nombre d'unités matérielles / Anzahl Einheiten: | 1 feuillet |
Format larg. x H (cm): | 19x29,5 (ouvert) |
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Zone du contenu et de la structure |
Contenu: | Transcription:
"Cher Monsieur le Professeur, La dernière phrase de votre dernier cours avant que nous quittions le séminaire est cause de cette lettre. Vous avez dit : « Et si plus tard, je puis vous renseigner, sachez que je reste à votre disposition» Aujourd’hui donc, je viens mettre à profit votre bonté. La question qui me tracasse est l’éternelle, ou plutôt non, heureusement pas étenelle querelle des prémices. Comme l’an passé, la décision de Monseigneur n’a pas eu d’effet. Les fromages ont été portés à Vissoie, et comme M. le Curé de Vissoie, après les avoir béni, ne les a pas reçu dans sa cave, les chefs d’alpage les trafique, vendent, payent les diners aux pâtres, à l’hôtel. Le Conseil de paroisse d’ici me demande ce qu’il faut faire. Jusqu’à maintenant, suivant le vœu de Monseigneur, j’ai préféré ne pas m’en occuper, comprenant l’importance qu’il y a pour deux curés voisins de ne pas se chicaner. Il est vrai que cette attitude commence à les étonner. (J’avoue pourtant avoir remis en place un chef d’alpage, mais il attaquait alors directement l’autorité de Monseigneur). J’ai expliqué encore que Monseigneur ayant pris lui-même la chose en main, nous n’avions pas à lui brouiller les cartes, mais à attendre avec confiance ses décisions ultérieures, car Monseigneur ne reviendrais pas sur sa décision. Ces jour-ci, je suis un peu moins tranquille, et je me demande su Monseigneur n’attends pas de nous une intervention, ou autre chose, que sais-je ? Pour aplanir les difficultés. Nous croyons savoir que les conseillers laïcs de Vissoie, en resteront à cette résistance passive : conduire les prémices à Vissoie, et …. en tribunal civil l’alpage qui obéirait à Monseigneur. Pour eux, la décision de Monseigneur est comme n’existant pas. Serais-ce à nous de faire valoir cette décision ? Il semble que non ; et d’ailleurs, coûteux ? Par le Tribunal civil ? Cela n’est pas de sa compétence. Et surtout, je ne voudrais en aucune façon être plus pressé que Monseigneur. Il est vrai que ….. cette excitation qui se prolonge est très gênante pour lui, et empêche les esprits de se calmer et les rapports de redevenir francs. Dites-moi donc, quel est mon devoir. Notre conseil doit-il agir ? Doit-il informer Monseigneur ? Monseigneur désire-t-il que je continue de me désintéresser de la question ? Je ne demande qu’à agir pour le mieux. (Il me semble que M. le Curé de Vissoie dire comprendre que lui-même n’osera jamais accepter ces prémices contre Monseigneur et que d’autre part, il est odieux de voir ces chefs d’alpages manigancer ce qui ne les regarde absolument pas.) J’attends votre réponse et d’avance je vous remercie. H. Salamin Ayer Réponse manuscrite sur la même lettre Cher confrère, Votre attitude est, me semble-t-il, la seule bonne. Cependant e vous conseille de tenir Mgr au courant de tout ce qui se passe à ce sujet, soit par vous-même soit par le conseil, et d’agir selon l’avis de Mgr. Bien à vous confraternellement. Viège, 31-8-40. Abbé Cl. Schnyder." |
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Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
Numéro de boîte / Schachtelnummer: | 1 |
Langue: | Français |
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Utilisation |
Fin du délai de protection: | 31/12/1940 |
Autorisation nécessaire: | Aucune |
Consultabilité physique: | Sans restriction |
Accessibilité: | Publique |
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URL vers cette unité de description |
URL: | https://scopequery.vs.ch/detail.aspx?ID=545130 |
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